Bayrou veut 100 députés à la proportionnelle et presse l’exécutif

Bayrou veut 100 députés à la proportionnelle et presse l’exécutif

Le président du MoDem François Bayrou a souhaité mardi que la réforme des institutions prévoie l'élection de 100 députés à la...
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Le président du MoDem François Bayrou a souhaité mardi que la réforme des institutions prévoie l'élection de 100 députés à la proportionnelle, alors que l'exécutif n'a actuellement selon lui "pas de volonté farouche d'aller jusqu'au bout" sur ce point, selon des propos rapportés.

M. Bayrou avait fait de l'introduction d'une dose de proportionnelle une condition de son soutien à Emmanuel Macron pendant la campagne présidentielle.

Devant les députés MoDem mardi matin à huis clos, il a demandé 100 députés à la proportionnelle et 300 au scrutin majoritaire. "Ceux qui veulent moins de proportionnelle, je n'en fais pas partie", a-t-il déclaré.

La dose en question est un des sujets en débat notamment entre le président de l'Assemblée et celui du Sénat: François de Rugy plaide lui aussi pour 100 députés sur les 400 futurs élus, à la proportionnelle, Gérard Larcher considère que "25 à 30%, c'est trop".

Selon M. Bayrou, "gouverner au centre, ça veut dire qu'on donne une assise au corps politique central du pays, elle ne peut pas naître du scrutin majoritaire".

Le président du parti centriste a aussi dit devant le groupe MoDem, toujours selon des propos rapportés, ne pas sentir "de volonté farouche du gouvernement d'aller jusqu'au bout de cette réforme du mode de scrutin".

M. Rugy a récemment assuré que cela avait "toujours été très clair pour la majorité, le gouvernement et le président que le mode de scrutin n'a pas vocation à être dans la Constitution", ce sujet pouvant être traité par une loi organique "ou même une loi simple".

Par la réforme des institutions, Emmanuel Macron veut notamment réduire le nombre de parlementaires, limiter les mandats à trois consécutifs, instaurer une dose de proportionnelle, réformer le Conseil supérieur de la magistrature, supprimer la Cour de justice de la République et accorder une plus grande liberté d'administration aux collectivités.

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