Bellamy (LR) dénonce les « caricatures stupides » et les « fake news » à son encontre
François-Xavier Bellamy, qui vient d'être désigné tête de liste de LR pour les européennes, a dénoncé mercredi les "caricatures...

Bellamy (LR) dénonce les « caricatures stupides » et les « fake news » à son encontre

François-Xavier Bellamy, qui vient d'être désigné tête de liste de LR pour les européennes, a dénoncé mercredi les "caricatures...
Public Sénat

Temps de lecture :

2 min

Publié le

Mis à jour le

François-Xavier Bellamy, qui vient d'être désigné tête de liste de LR pour les européennes, a dénoncé mercredi les "caricatures stupides" faites de lui par ses adversaires, mais aussi dans son propre camp, et les "fake news" qui le visent.

"La politique se meurt de ces petites phrases, de ces caricatures stupides, de ces expressions absurdes", a critiqué sur LCI le professeur de philosophie et adjoint au maire de Versailles, en citant nommément les attaques contre lui de Jean-Christophe Lagarde (UDI), qui l'avait catalogué à "l'extrême droite de LR", et de Yannick Jadot (EELV), qui "a dit que j'étais un national-populiste".

"Quand je regarde les médias ces derniers jours, j'ai l'impression d'être devenu une fake news", a dénoncé M. Bellamy, estimant que sa position sur l'IVG a été déformée et exprimant son souhait de "relever un peu le niveau de la vie politique française".

"Mon seul propos sur la question de l'IVG consistait à dire qu'il fallait peut-être sortir d'un débat idéologique" et "se demander si on ne pouvait pas, en considérant simplement que l'IVG n'est jamais une bonne expérience pour une femme, tenter de mettre en place des politiques publiques qui permettent de faire baisser le nombre d'avortements", a-t-il argumenté, en prenant l'exemple des "femmes les plus précaires (...) qui ne peuvent pas mener leur grossesse à terme alors qu'elles le souhaiteraient".

Il a dit avoir "du mal à comprendre que, par exemple sur la question de la famille, la droite se montre aujourd'hui aussi divisée alors qu'il y a quelques années, Gérard Larcher le premier, comme beaucoup d'autres membres éminents de ce parti, était très impliqué contre la loi Taubira", a-t-il relevé.

Le président LR du Sénat Gérard Larcher a rappelé mercredi que François-Xavier Bellamy n'était pas son "choix" et qu'il ne cochait "pas toutes les cases pour être tête de liste" aux européennes.

La Commission nationale d'investiture (CNI) a approuvé mardi le "trio" formé par M. Bellamy, la vice-présidente de la région Ile-de-France Agnès Evren et l'eurodéputé sortant Arnaud Danjean. Le reste de la liste doit être dévoilé dans les prochaines semaines.

Partager cet article

Dans la même thématique

Bellamy (LR) dénonce les « caricatures stupides » et les « fake news » à son encontre
2min

Politique

Dermatose des bovins : « Nous ne laisserons aucun éleveur seul », promet Annie Genevard

Alors que le Sénat examine les crédits de la mission agriculture du budget 2026, la ministre, Annie Genevard a assuré que l’Etat serait aux côtés des éleveurs de bovins touchés par la dermatose nodulaire contagieuse (DNC) et a réaffirmé la politique d’abattage de toutes les bêtes des foyers affectés et d’une vaccination élargie.

Le

Paris : Session of the examination of the government of the finance bill PLF
11min

Politique

Budget : les tractations ont commencé pour tenter d’arracher un accord en commission mixte paritaire

Au moment où les sénateurs s’apprêtent à terminer l’examen du budget, les esprits sont déjà dans l’étape suivante, la commission mixte paritaire. Malgré de très grosses différences entre les députés et le texte du Sénat, l’idée d’un accord en CMP fait son chemin. Mais avant de voir une fumée blanche, beaucoup de chemin reste à faire. Pour préparer le terrain, les échanges informels ont déjà commencé.

Le