Bellamy (LR): supprimer un jour férié reviendrait à créer « un nouvel impôt »
La tête de liste Les Républicains aux élections européennes François-Xavier Bellamy a estimé mardi que supprimer un jour férié,...

Bellamy (LR): supprimer un jour férié reviendrait à créer « un nouvel impôt »

La tête de liste Les Républicains aux élections européennes François-Xavier Bellamy a estimé mardi que supprimer un jour férié,...
Public Sénat

Temps de lecture :

2 min

Publié le

La tête de liste Les Républicains aux élections européennes François-Xavier Bellamy a estimé mardi que supprimer un jour férié, une des pistes pour répondre à "la nécessité de travailler plus" évoquée par Emmanuel Macron, reviendrait à créer "un nouvel impôt".

Pour répondre à cette "nécessité" soulignée par le président de la République dans son allocution du 15 avril enregistrée mais non diffusée et dont l'AFP a eu copie, plusieurs pistes sont envisageables: abandon des 35 heures, augmentation des années de cotisation retraite ou suppression d'un jour férié.

"L'idée de supprimer un jour férié pour financer la dépendance, c'est une idée qui n'est rien d'autre que la création d'un nouvel impôt", a déclaré François-Xavier Bellamy sur Radio Classique.

"On a raté avec la loi travail l'occasion d'une réflexion de grande ampleur sur la nature du travail en France", a estimé le candidat, qui a appelé à le "revalorise(r)", en reprenant le célèbre slogan de Nicolas Sarkozy: "Il faut qu'on puisse travailler plus pour gagner plus".

M. Bellamy a également fustigé une "absence totale de transparence sur la ligne, sur la vision, sur le projet que porte la liste d'En Marche" pour les élections européennes du 26 mai, considérant que la campagne était "volontairement tuée par le président de la République et sa majorité à partir de cette absence totale de transparence sur le cap et sur le fond".

"Il faut repenser la manière dont l'Europe se construit pour qu'elle soit vraiment au service de notre renforcement dans la mondialisation", a-t-il commenté en confirmant que le slogan de LR pour les européennes serait "Refonder l'Europe, rétablir la France".

Dans la même thématique

Bellamy (LR): supprimer un jour férié reviendrait à créer « un nouvel impôt »
4min

Politique

Emmanuel Macron sur TF1 : « Il met en scène son impuissance », pour Marine Tondelier

Invitée de la matinale de Public Sénat, la secrétaire nationale des Ecologistes a réagi à la longue interview du chef de l’Etat, sur TF1 mardi soir. « Avec Emmanuel Macron, même quand on n’attend rien, on est déçu », affirme Marine Tondelier qui a fustigé les « effets d’annonce » de l’Elysée en amont de l’émission.

Le

Bellamy (LR): supprimer un jour férié reviendrait à créer « un nouvel impôt »
5min

Politique

Projet de loi de refondation pour Mayotte : « Pas d’obsession particulière » sur l’immigration assure Manuel Valls

Après une loi d’urgence pour adoptée en février, le Sénat s’apprête à examiner le projet de loi de programmation pour la refondation de Mayotte qui prévoit 3,2 milliards d’euros pour des investissements jugés « prioritaires », et ce, sur la période 2025-2031. Un texte qui comporte plusieurs mesures sur l’immigration, mais pas la levée des titres de séjour territorialisés, comme le demandent les élus locaux. Une proposition de loi en ce sens a été déposée au Sénat.

Le

Paris: French President Emmanuel Macron during an interview on TV chanel TF1
14min

Politique

Emmanuel Macron sur TF1 : référendum, Gaza, fin de vie… On vous résume les trois heures d’émission

Dans le cadre de l’émission spéciale « Emmanuel Macron - Les défis de la France », le président de la République a répondu, pendant trois heures, à plusieurs personnalités sur l’actualité nationale et internationale, sur TF1. Il s’est prononcé pour la tenue d’« une consultation multiple, c’est-à-dire plusieurs référendums, dans les mois qui viennent », sur des sujets qui restent à déterminer. Sur la situation à Gaza, il a estimé que « ce que fait aujourd’hui le gouvernement de Benyamin Netanyahou est inacceptable ».

Le

NMR
8min

Politique

Nicolas Mayer-Rossignol et ses amis promettent de « changer radicalement le PS »

A deux semaines du vote des militants, le maire de Rouen, Nicolas Mayer-Rossignol, qui ambitionne de détrôner Olivier Faure de la tête du PS, a présenté avec sa « dream team » les « 100 premier jours » de son action, s’il remporte le congrès du parti. Avec une ambition : ne pas être « une gauche fantasmée », explique François Kalfon, mais plutôt « une gauche qui veut traiter les problèmes du réel ».

Le