Bellamy regrette que les divergences à son sujet se soient « étalées dans les médias »
Invité de l’émission « Audition publique » sur Public Sénat et LCP, François-Xavier Bellamy est revenu sur les critiques qui se sont fait entendre au sein des Républicains après qu’il a été nommé tête de liste pour les Européennes.

Bellamy regrette que les divergences à son sujet se soient « étalées dans les médias »

Invité de l’émission « Audition publique » sur Public Sénat et LCP, François-Xavier Bellamy est revenu sur les critiques qui se sont fait entendre au sein des Républicains après qu’il a été nommé tête de liste pour les Européennes.
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« Je reconnais qu’il était parfaitement légitime de s’interroger sur ma candidature », admet le jeune philosophe François-Xavier Bellamy qui conduit la liste Les Républicains pour les Européennes. Sur le plateau de « Audition publique » ce lundi, il s’émeut toutefois que les critiques émanant des Républicains aient été rendues publiques.

« Ce que je regrette c’est que ces divergences se sont étalées dans les médias », a-t-il en effet déploré. Selon lui ce genre de séquence « contribue à la défiance que beaucoup de Français ont à l’égard de la droite qui donne le sentiment de ne pas pouvoir dialoguer ensemble autour de ses désaccords ».

« n’y a pas de droites irréconciliables », assure François-Xavier Bellamy
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Dans un entretien au magazine ELLE, Valérie Pécresse avait en effet appelé son parti à réaffirmer son soutien à la loi Veil en réaction à la position de François-Xavier Bellamy sur le sujet. Ce dernier assume le fait d’avoir participé aux « Marches pour la vie », des manifestations organisées par militants anti-IVG. La présidente de la région Île-de-France n’est pas la seule à avoir publiquement émis des réserves sur sa nomination, le président du Sénat, sur France 2, déclarait que François-Xavier Bellamy « n’était pas son choix ». « Il ne coche pas toutes les cases pour tête de liste », ajoutait-il. Gérard Larcher a depuis adoubé François-Xavier Bellamy.

Si François-Xavier Bellamy tente de relativiser ces divergences en assurant qu’il « n’y a pas de droites irréconciliables », il souligne toutefois que la responsabilité de la réussite de scrutin sera partagée. Tous responsables donc « y compris ceux qui ont pu jouer un peu le jeu de la division ».

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