Benalla: Bayrou « n’approuve pas » les « attaques » contre le Sénat
Le président du MoDem, François Bayrou, "n'approuve pas" les "attaques" contre le Sénat, a-t-il indiqué jeudi dans un entretien...

Benalla: Bayrou « n’approuve pas » les « attaques » contre le Sénat

Le président du MoDem, François Bayrou, "n'approuve pas" les "attaques" contre le Sénat, a-t-il indiqué jeudi dans un entretien...
Public Sénat

Temps de lecture :

2 min

Publié le

Le président du MoDem, François Bayrou, "n'approuve pas" les "attaques" contre le Sénat, a-t-il indiqué jeudi dans un entretien au Figaro, alors qu'une tension règne entre l'exécutif et la Haute assemblée au sujet de sa commission d'enquête sur l'affaire Benalla.

"Un jeune homme de 26 ans, nimbé de l'aura de l'Élysée, a cru qu'il pouvait se moquer des règles et des usages. Les glissières de sécurité que doit comporter tout pouvoir n'ont pas fonctionné", a déclaré M. Bayrou.

"C'est la raison pour laquelle je défends un Parlement de plein exercice, respecté, mieux équilibré qui exerce sa mission de contrôle vis-à-vis de l'exécutif. Il fait son travail, c'est pourquoi je n'approuve pas par exemple les attaques contre le Sénat", a poursuivi le président du MoDem, partenaire de La République en marche au sein de la majorité.

La tension règne entre l'exécutif et la Haute assemblée, dont la Commission d'enquête a repris cette semaine ses auditions dans l'affaire Benalla. Le principal intéressé, ainsi que l'ancien salarié de LREM, Vincent Crase, seront auditionnés le 19 septembre.

M. Benalla a notamment qualifié de "petit marquis" le président de la Commission des Lois du Sénat, Philippe Bas (LR).

M. Macron a appelé mardi le président du Sénat pour lui demander de garantir les équilibres institutionnels, estimant en substance que la commission sénatoriale sur l'affaire Benalla s'en éloignait, selon le site de l'Obs.

M. Bayrou estime par ailleurs qu'Emmanuel Macron devait "retrouver avec les Français l'élan du printemps 2017", alors que les Français "ne voient plus bien où conduisent les réformes".

"Il existe une exception heureuse: la politique de l'éducation nationale. Là, on voit où l'on va, et les Français adhèrent. J'espère et je crois qu'il peut en être de même pour la lutte contre la pauvreté", a souhaité M. Bayrou, alors qu'Emmanuel Macron a présenté le plan pauvreté jeudi.

Partager cet article

Dans la même thématique

Benalla: Bayrou « n’approuve pas » les « attaques » contre le Sénat
3min

Politique

« Le théâtre est un refuge » pour Arthur Jugnot

Arthur Jugnot joue tous les rôles au théâtre, tantôt metteur en scène, auteur ou encore acteur. La scène n’a désormais plus de secret pour lui et depuis plus de vingt-cinq ans, il enchaîne écritures, tournages et représentations à un rythme effréné qui ferait tourner la tête à plus d’un. Invité de Rebecca Fitoussi dans Un monde, un regard, il revient sur son parcours et partage son expérience.

Le

Capture 2
3min

Politique

Cancers : l’Union européenne n’a pas « d’excuse pour ne rien faire »

Un sommet européen sur le Cancer doit se tenir à Bruxelles du 19 au 20 novembre. Il s’agit de la deuxième cause de mortalité sur le Vieux Continent. Chaque année, 2,6 millions de nouveaux cas sont diagnostiqués. Tabac, alcool, pesticides, polluants divers, nos modes de vie et conditions de travail sont en cause. Alors, comment endiguer le fléau du cancer dans l’Union européenne ? Pourquoi sommes-nous aussi touchés ? Ici l’Europe ouvre le débat avec les eurodéputés Laurent Castillo (PPE, France) et Tilly Metz (Verts, Luxembourg). L'UE n'a pas "d'excuse pour ne rien faire", estime cette dernière.

Le

Paris : session of questions to the government at the Senate
9min

Politique

Face à un « budget cryptosocialiste », la majorité sénatoriale veut « éradiquer tous les impôts » votés par les députés

Ils vont « nettoyer » le texte, le « décaper ». Les sénateurs de droite et du centre attendent de pied ferme le budget 2026 et le budget de la Sécu. Après avoir eu le sentiment d’être mis à l’écart des discussions, ils entendent prendre leur revanche, ou du moins défendre leur version du budget : plus d’économies et faire table rase des impôts votés par les députés.

Le