Benalla: la motion de censure LR débattue mardi, peut-être avec une motion de gauche
La motion de censure déposée par le groupe LR contre le gouvernement sur l'affaire Benalla sera débattue mardi à 15H à l...

Benalla: la motion de censure LR débattue mardi, peut-être avec une motion de gauche

La motion de censure déposée par le groupe LR contre le gouvernement sur l'affaire Benalla sera débattue mardi à 15H à l...
Public Sénat

Temps de lecture :

2 min

Publié le

Mis à jour le

La motion de censure déposée par le groupe LR contre le gouvernement sur l'affaire Benalla sera débattue mardi à 15H à l'Assemblée, selon l'ordre du jour fixé jeudi soir par la conférence des présidents et rapporté par des participants.

Une autre motion de censure de gauche pourrait être débattue en même temps, mais avec un vote séparé, après la proposition faite jeudi soir par les socialistes aux communistes et aux insoumis de déposer une motion commune.

Selon la cheffe de file du groupe PS Valérie Rabault, les trois groupes de gauche ont jusque dimanche après-midi pour déposer cette motion une fois qu'ils se seront mis d'accord sur "les termes". Les socialistes vont faire une proposition de texte aux deux autres groupes.

Mais juste auparavant, le chef de file Jean-Luc Mélenchon considérait devant les journalistes le dépôt de cette motion de gauche comme acquise. "Dès à présent, nous sommes au travail pour que ce texte soit présenté, débattu et voté dès mardi prochain", a-t-il ajouté dans un communiqué.

Les trois groupes de gauche doivent obligatoirement se mettre d'accord pour avoir les 58 "signatures" requises pour la motion de censure,

Comme LR, les socialistes veulent dénoncer "le verrouillage" de l'exécutif sur l'affaire Benalla. Mais les socialistes tiennent à montrer qu'il y a une "opposition de gauche" dans l'hémicycle.

Si une motion de censure est approuvée par la majorité absolue des députés, le gouvernement doit démissionner. Mais ni la motion LR ni la motion de gauche ne seront adoptées au vu de la très large majorité LREM-MoDem.

Partager cet article

Dans la même thématique

13-UNIS : la course en hommage aux 10 ans des attentats de novembre 2015
5min

Politique

Commémoration du 13 novembre : 10 ans après les attentats, la menace terroriste « s’accroît »

Alors que la France rend hommage aux victimes des attentats de Paris de 2015, le ministre de l’Intérieur a appelé les préfets à « renforcer les mesures de vigilance ». Le procureur national antiterroriste (Pnat) Olivier Christen, indique même que la menace terroriste, jihadiste, d’ultradroite ou émanant d’Etats étrangers « s’accroît ».

Le

France Paris Shooting
4min

Politique

Attentats du 13 novembre 2015 : dix ans après, comment les lois antiterroristes ont évolué ?

Dix ans après le traumatisme des attentats du 13 novembre 2015, le cadre juridique permettant la prévention et la répression d’actes terroristes a largement évolué. Après les attaques du Bataclan, des terrasses parisiennes et du Stade de France ayant fait 131 morts et plus de 400 blessés, la France avait basculé dans l’état d’urgence, un régime juridique d’exception qui a influencé les évolutions législatives.

Le

Benalla: la motion de censure LR débattue mardi, peut-être avec une motion de gauche
4min

Politique

Immigration : Laurent Nunez a « bon espoir que le plan 3 000 places de centres de rétention administrative aboutisse en 2029 »

A l’approche de l’examen du budget, le ministre de l’Intérieur, Laurent Nunez était auditionné par commission des lois du Sénat a présenté des crédits en hausse pour la mission sécurité et immigration de son ministère. Il en a profité pour confirmer que l’objectif 3 000 places en des centres de rétention administrative, initialement prévu pour 2027, ne sera pas tenu, comme l’avait révélé un rapport du Sénat.

Le

5min

Politique

Budget : des sénateurs souhaitent assouplir le droit des successions pour favoriser les dons aux associations

Les sénateurs Bernard Jomier et Grégory Blanc (Place Publique) ont déposé un amendement au projet de loi de finances 2026, visant à élargir la liberté des légataires dans la transmission de leur patrimoine, pour favoriser les donations aux causes d’intérêt général. De quoi permettre un débat « le plus large possible » selon les élus, dans une séquence budgétaire intense.

Le