Le commandant de l'unité de CRS déployée le 1er mai place de la Contrescarpe où Alexandre Benalla, ex-collaborateur d'Emmanuel Macron, a été filmé frappant un manifestant, a affirmé vendredi qu'il "n'avait pas été informé de la présence d'observateurs" dans le dispositif policier.
"Pour cette journée du premier mai, je n'avais pas été informé qu'il y avait des observateurs présents dans le dispositif", a assuré Pierre Leleu lors son audition devant la commission d'enquête de l'Assemblée sur l'affaire Benalla.
Pourquoi Alexandre Benalla, alors "observateur", portait-il un casque de police? "Lorsque nous avons des personnels en immersion dans nos unités, on les équipe d'un minimum de moyens de protection: gilets par balles, casques(...)", a expliqué M. Leleu, tout en précisant que "lorsque le scénario est engagé on évite de les exposer et on les soustrait à l’événement".
Selon lui, "la signalisation d'observateurs n'est pas quelque chose de normé" et d'ajouter que "s’il doit y avoir une réflexion, il appartient aux échelons centraux de proposer un schéma plus performant, plus cohérent."
Connaissait-il Alexandre Benalla et Vincent Crase, également observateur sur la dispositif ? "Absolument pas. J'ai appris leur existence jeudi dernier comme beaucoup de monde via la presse", a répondu le commandant d'untié de CRS à la présidente LREM de la commission des Lois, Yaël Braun-Pivet.
Alexandre Benalla (à droite, casqué) le 1er mai 2018 aux côtés du commissaire de la DOPC Philippe Mizerki
AFP/Archives
Concernant le couple de manifestants violenté par Alexandre Benalla, il estime que ce sont "deux personnes qui avaient usé longuement de jets de projectiles" sur les forces de l'ordre.
L'audition du policier s'est déroulée en l'absence du corapporteur de la commission, Guillaume Larrivé (LR), qui s'est dit jeudi soir "contraint de suspendre sa participation à ce qui n'est devenu hélas qu'une parodie", comme du reste de l'opposition qui avait claqué la porte de cette instance après lui.
En plus des enquêtes administrative et parlementaire, une enquête judiciaire est également en cours sur l'affaire, à l'origine de la plus forte tempête politique depuis le début du quinquennat. M. Benalla, licencié par l'Elysée, a été mis en examen notamment pour "violences en réunion", de même que Vincent Crase.
Le maire d’Orléans, Serge Grouard, ne croit pas au nouvel acte de décentralisation, tel qu’annoncé par Sébastien Lecornu. L’élu divers droite voit même « une provocation » dans les propos du premier ministre, dénonçant en réalité « un grand mouvement de recentralisation ».
Invité de la matinale de Public Sénat, l’ancien ministre de l’Education nationale et auteur de « Civilisation française » (aux éditions Albin Michel) s’est exprimé sur la valse de ministres à l’Education nationale depuis la réélection d’Emmanuel Macron en 2022. Selon lui, « il y aurait dû avoir un ou une ministre après moi, pendant 5 ans ».
La majorité sénatoriale veut revenir sur l’effort demandé par le gouvernement aux collectivités. Le premier ministre a déjà fait des gestes devant les régions et les départements. « Un premier pas », reconnaît le sénateur LR Stéphane Sautarel, mais insuffisant. Pour compenser l’allègement de l’effort sur les collectivités, la majorité sénatoriale entend renforcer les économies sur d’autres ministères, notamment sur la « jeunesse, la recherche ou la culture ».
A la veille de l’ouverture du 107e congrès des maires à Paris, des élus des Outre-mer se sont retrouvés à Issy-les-Moulineaux ce lundi 17 novembre. Alors qu’ils font face à une criminalité et une délinquance grandissantes, dans des territoires en proie au narcotrafic, les maires, aux côtés de la délégation sénatoriale aux Outre-mer, ont plaidé pour un « choc régalien ».
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