En quête d’un Premier ministre, le Président de la République a invité à l’Elysée les cadres des forces politiques, hors RN et LFI, ce mardi 10 décembre. Objectif : construire une nouvelle méthode autour d’une « plateforme programmatique ».
Benoît Hamon : « Je mesure la sanction historique »
Par Public Sénat
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Arrivé cinquième du premier tour de l’élection présidentielle, avec 6,2% des voix selon une première estimation, Benoît Hamon a appelé à voter Emmanuel Macron au second tour. « J’appelle à battre le plus fortement et le plus puissamment possible le Front national, à battre l’extrême-droite en votant pour Emmanuel Macron, même si celui-ci n’appartient pas à la gauche et n’a pas vocation à la représenter », a déclaré le candidat socialiste.
« Sanction historique envers le Parti socialiste »
« J’ai échoué à déjouer le désastre qui s’annonçait depuis plusieurs mois et peut-être depuis plusieurs années. J’en assume pleinement la responsabilité sans me défausser sur les circonstances du quinquennat ni les trahisons », a commencé Benoît Hamon, sous les cris du public.
Qualifiant cet « échec » de « profonde meurtrissure », Benoît Hamon a dit « mesurer la sanction historique, légitime, que vous avez exprimée envers le Parti socialiste ».
Le vainqueur de la primaire de la Belle alliance populaire s’est dit « fier d’avoir mené une campagne fondatrice » et affirme que la « gauche n’est pas morte ».