Benoît Hamon « prend du recul », assure-t-il à l’AFP
Le fondateur de Génération.s, Benoît Hamon, "prend du recul", pour "(se) poser et réfléchir", a-t-il affirmé lundi à l'AFP, au...

Benoît Hamon « prend du recul », assure-t-il à l’AFP

Le fondateur de Génération.s, Benoît Hamon, "prend du recul", pour "(se) poser et réfléchir", a-t-il affirmé lundi à l'AFP, au...
Public Sénat

Temps de lecture :

3 min

Publié le

Mis à jour le

Le fondateur de Génération.s, Benoît Hamon, "prend du recul", pour "(se) poser et réfléchir", a-t-il affirmé lundi à l'AFP, au lendemain de sa défaite aux européennes.

"Je prends du recul. Cela fait trois ans que je suis en campagne permanente. J'aiderai au rassemblement de la gauche sans exclusive mais j'ai besoin de me poser et réfléchir", a-t-il écrit à l'AFP.

Le bras droit de M. Hamon, Guillaume Balas, avait affirmé plus tôt dans la journée que M. Hamon se mettait "en retrait", et n'allait "plus parler à la presse pendant longtemps".

"Il en a besoin pour des raisons personnelles et professionnelles. Il ne va plus porter la parole du collectif pendant un bout de temps", avait ajouté le coordinateur national de Générations.

M. Hamon, qui est toujours conseiller régional d'Ile-de-France, reste membre du "collectif national" de Générations, a précisé M. Balas.

La liste tirée par l'ancien candidat à la présidentielle a obtenu dimanche 3,27% des voix, en dessous du seuil de 5% qui permet de faire élire des députés à Strasbourg.

"Il a besoin de prendre du champ. Il fait aussi la démonstration que Générations, ce n'est pas que lui", a souligné l'ancien député européen. Alors que M. Hamon a fondé une société de conseil spécialisée dans l'Economie sociale et solidaire, "il veut s'y plonger", dit M. Balas.

L'ancien ministre de l’Éducation avait quitté le PS et fondé son mouvement le 1er juillet 2017, après son échec cuisant à la présidentielle (6,36%).

Générations entend jouer un rôle pour les municipales, après un score "qui n'est pas ridicule", supérieur à celui du PCF (2,49%), et qui lui assure le remboursement de ses frais de campagne, a expliqué M. Balas, qui n'a plus de mandat.

"Pour les municipales, on sera là. Nous sommes disponibles pour des alliances", a-t-il dit.

Générations est aussi "disponible" pour bâtir avec EELV une "maison commune" de l'écologie, comme le propose le secrétaire national David Cormand, a-t-il souligné.

M. Balas s'est félicité des signaux en faveur du rassemblement donnés par EELV. "Il ne faut pas qu'il y ait la même erreur qu'après la présidentielle, où personne n'a pris en charge l'organisation de notre camp", a-t-il estimé, visant La France insoumise.

EELV a affirmé dimanche soir dans un communiqué son souhait de "co-construire un nouvel outil politique, dont l'objectif est de se préparer à la conquête et à l'exercice du pouvoir".

Le parti écolo est le grand gagnant à gauche du scrutin de dimanche, avec un score de 13,47% qui lui permet de passer devant LR (8,48%) et de surclasser La France insoumise (6,31%).

Partager cet article

Dans la même thématique

Benoît Hamon « prend du recul », assure-t-il à l’AFP
3min

Politique

« Le théâtre est un refuge » pour Arthur Jugnot

Arthur Jugnot joue tous les rôles au théâtre, tantôt metteur en scène, auteur ou encore acteur. La scène n’a désormais plus de secret pour lui et depuis plus de vingt-cinq ans, il enchaîne écritures, tournages et représentations à un rythme effréné qui ferait tourner la tête à plus d’un. Invité de Rebecca Fitoussi dans Un monde, un regard, il revient sur son parcours et partage son expérience.

Le

Capture 2
3min

Politique

Cancers : l’Union européenne n’a pas « d’excuse pour ne rien faire »

Un sommet européen sur le Cancer doit se tenir à Bruxelles du 19 au 20 novembre. Il s’agit de la deuxième cause de mortalité sur le Vieux Continent. Chaque année, 2,6 millions de nouveaux cas sont diagnostiqués. Tabac, alcool, pesticides, polluants divers, nos modes de vie et conditions de travail sont en cause. Alors, comment endiguer le fléau du cancer dans l’Union européenne ? Pourquoi sommes-nous aussi touchés ? Ici l’Europe ouvre le débat avec les eurodéputés Laurent Castillo (PPE, France) et Tilly Metz (Verts, Luxembourg). L'UE n'a pas "d'excuse pour ne rien faire", estime cette dernière.

Le

Paris : session of questions to the government at the Senate
9min

Politique

Face à un « budget cryptosocialiste », la majorité sénatoriale veut « éradiquer tous les impôts » votés par les députés

Ils vont « nettoyer » le texte, le « décaper ». Les sénateurs de droite et du centre attendent de pied ferme le budget 2026 et le budget de la Sécu. Après avoir eu le sentiment d’être mis à l’écart des discussions, ils entendent prendre leur revanche, ou du moins défendre leur version du budget : plus d’économies et faire table rase des impôts votés par les députés.

Le