Bergé (LREM): « On ne peut pas accepter que le droit d’asile soit dévoyé »
La porte-parole de LREM Aurore Bergé a défendu mardi, dans la foulée d'Emmanuel Macron, une ligne de "fermeté", mais "avec...

Bergé (LREM): « On ne peut pas accepter que le droit d’asile soit dévoyé »

La porte-parole de LREM Aurore Bergé a défendu mardi, dans la foulée d'Emmanuel Macron, une ligne de "fermeté", mais "avec...
Public Sénat

Temps de lecture :

2 min

Publié le

La porte-parole de LREM Aurore Bergé a défendu mardi, dans la foulée d'Emmanuel Macron, une ligne de "fermeté", mais "avec humanisme", sur l'immigration, mettant en garde contre "un risque de dévoiement du droit d'asile".

A quinze jours du débat parlementaire sur l'immigration prévu les 30 septembre et 2 octobre, elle a également ouvert la porte sur RFI à une révision de l'offre de soins pris en charge par l'aide médicale d'État (AME).

Devant quelque 200 députés et sénateurs de LREM, du Modem et partis alliés, ainsi que l'ensemble du gouvernement, le chef de l'Etat a affirmé lundi soir à sa majorité qu'il fallait regarder le sujet de l'immigration "en face" et ne pas être "un parti bourgeois", car ce sont les classes populaires "qui vivent avec" et ont migré vers l'extrême droite.

"Si on veut que le droit d'asile ait encore tout son sens, on ne peut pas accepter qu'il soit dévoyé et que la France soit le premier pays receveur de demandes d'asile avec des gens qui viennent par exemple d'Albanie ou de Géorgie, on voit bien qu'on n'est pas dans une demande d'asile caractéristique et légitime", a insisté la députée des Yvelines.

"On doit absolument affronter ce sujet parce que si on ne le fait pas, on va le laisser à d'autres qui ne le prendront pas de la même manière", a-t-elle averti, en précisant: "Le Rassemblement national lie immédiatement ce sujet (de l'immigration) aux questions de terrorisme, aux questions de sécurité; ça n'est absolument pas notre propos".

Tout en soulignant que "l'aide médicale d'État est une protection pour les Français par rapport à des risques sanitaires", elle a estimé que "si on veut que la solidarité nationale joue, c'est-à-dire que les Français acceptent de continuer à payer (...) il faut peut-être revoir l'offre de soins pour être sûrs que ce sont vraiment les risques sanitaires, les sujets graves et immédiats, qui sont pris en charge".

L'AME, qui représente un budget de quelque 943 millions d'euros et concerne plus de 300.000 personnes, permet aux étrangers en situation irrégulière et résidant en France depuis plus de trois mois de bénéficier de l'accès aux soins.

Partager cet article

Dans la même thématique

Bergé (LREM): « On ne peut pas accepter que le droit d’asile soit dévoyé »
9min

Politique

Budget : l’unité entre le PS et Les Ecologistes mise à mal par les discussions avec Sébastien Lecornu ?

Au moment où vont s’engager les discussions avec le premier ministre, Marine Tondelier, patronne des Ecologistes, marque sa différence avec le PS, se prononçant déjà pour le départ de Sébastien Lecornu. « On a notre stratégie et le PS a la sienne », assume le sénateur écolo Thomas Dossus. Elle veut « être au centre de la gauche », entre LFI et le PS, mais « il ne faut pas faire de grand écart qui fasse mal aux adducteurs », met-on en garde au PS…

Le

SIPA_01212671_000009
7min

Politique

Supprimer les avantages des anciens Premiers ministres : la mesure déjà adoptée au Sénat contre l’avis du gouvernement

Pour illustrer « la rupture » promise lors de son entrée en fonction, Sébastien Lecornu a indiqué vouloir supprimer les derniers avantages « à vie » qui sont encore accordés aux anciens membres du gouvernement. Un amendement en ce sens avait été adopté en janvier dernier lors de l’examen du budget 2025. Il allait plus loin et visait aussi les avantages des anciens présidents de la République. François Bayrou n’y était pas favorable et la mesure n’avait pas survécu à la navette parlementaire.

Le

Paris : Preparations for the handover ceremony of the new Prime minister
3min

Politique

Quels sont les avantages dont bénéficient les anciens Premiers ministres et ministres ?

Sébastien Lecornu a annoncé sa volonté de mettre un terme aux derniers privilèges accordés à vie aux anciens Premiers ministres, dans le cadre d’un effort global de réduction de la dépense publique. Une mesure qui concernerait actuellement 17 anciens locataires de Matignon, alors que ces avantages restent relativement limités.

Le