[SERIE] Le Parlement européen raconté par ses eurodéputés. Pour mieux comprendre le travail à Bruxelles et Strasbourg, la parole à ceux qui font vivre l’institution : les eurodéputés. Thierry Mariani pointe un Parlement qui « donne des leçons à la planète entière », dénonçant « les sanctions européennes sur la Russie, des choix ruineux ». L’élu d’extrême droite sent que ses idées « ont progressé » dans l’institution européenne.
« Bernard Cazeneuve a les qualités d’un homme d’Etat » pour Philippe Bas
Par Public Sénat
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Le président (LR) de la commission des lois au Sénat, Philippe Bas, est plutôt de ceux qui trouve des qualités à Bernard Cazeneuve, désormais nouveau Premier ministre : « [Il] a les qualités d’un homme d’Etat, il les a démontrées.
Le choix du président de la République est le choix de l’homme qui va pouvoir garder la maison avec autorité et avec sérieux ».
Mais les compliments s’arrêtent vite là lorsqu’il s’agit de l’action du précédent gouvernement : « [Bernard Cazeneuve] arrive à Matignon dans un véritable naufrage politique avec une majorité de gauche totalement fragmentée et un ancien Premier ministre, Manuel Valls, qui est désormais candidat à l’élection présidentielle après avoir tenu en échec le président de la République pour l’empêcher d’être candidat lui-même » affirme le sénateur (LR) de la Manche.
Manuel Valls, qui s’est déclaré candidat à la primaire de la gauche lundi 5 décembre, est maintenant clairement un adversaire possible pour la droite à l’élection présidentielle et Philippe Bas, ne l’oublie pas.
"Manuel Valls a une ambition politique qui a transparu tout au long de ses fonctions de Premier ministre. Bernard Cazeneuve est un homme qui ne cherche pas la lumière et qui est là pour servir avec loyauté à l’égard du président de la République. Je ne dirais pas que les deux hommes se ressemblent ".
Quant à Bruno Le Roux, nommé ministre de l’Intérieur en remplacement de Bernard Cazeneuve, Philippe Bas le voit surtout « comme le militant en chef du groupe socialiste ». « Il doit rapidement faire sa conversion » ajoute-t-il en « se dépouillant de ses oripeaux partisans pour épouser une fonction d’état, sans doute la plus exposée aujourd’hui ». « Laissons- lui la possibilité de faire ses preuves » conclue-t-il. Pour cela, Bruno le Roux et les autres membres du gouvernement n’auront que 5 petits mois jusqu’à la présidentielle.