Le député et candidat à la présidentielle de Debout la France a réagi sur l’actualité politique de la semaine dans « Parlement Hebdo », de la campagne de Manuel Valls, à l’arrivée du ministre de l’Intérieur à Matignon en passant par le délit d’entrave numérique à l’IVG
Interrogé sur l’arrivée de Bernard Cazeneuve à Matignon, Nicolas Dupont-Aignan a dénoncé « l’homme d’un échec sidérant », énumérant « des centaines de morts sur le sol français, des policiers dans la rue, une insécurité incroyable, des frontières pas contrôlées » et « des migrants à qui on donne plus d’avantages que des Français qui travaillent depuis plus de 40 ans ».
«La décrédibilisation totale de l’action publique »
« C’est la promotion de l’échec » et « la décrédibilisation totale de l’action publique », résume le Député-maire de Yerres (Essonne). « Ca été le ministre de l’Intérieur, avec le gouvernement, d’un drame national […] Il n’a pas pris les mesures qui s’imposaient, c’est pas lui spécifiquement, c’est Français Hollande. »
« Les Français aspirent à un grand coup de balais »
L’autre grand événement politique de la semaine, le lancement de la campagne de Manuel Valls dans la primaire de la Belle Alliance populaire, est dénoncé par Nicolas Dupont-Aignan comme un « jeu politicien ». Raillant un « bilan accablant » et un « quinquennat catastrophique », le député considère que l’on « recycle le jeu politicien des primaires : on fait passer pour neuf ce qui est vieux ». « Les Français aspirent à un grand coup de balais, un vrai ménage », répond-t-il.
Primaire de la Gauche - "On fait passer pour neuf ce qui est vieux" déplore Nicolas Dupont-Aignan
La « folie » de François Fillon
Des candidats de droits en ont également pris pour leur grade, à commencer par Michèle Alliot-Marie. « Je respecte cette femme mais je pense qu’on ne pas se dire gaulliste si on ne revoit pas nos rapports avec l’Union européenne et avec la politique étrangère de la France pour restaurer l’indépendance du pays », explique Nicolas Dupont-Aignan. Le programme de François Fillon est lui, qualifié de « contresens économique », et le projet de suppression de 500 000 postes dans la fonction publique de « folie ». Nicolas Dupont-Aignan, adepte du « redéploiement » pour pouvoir recruter de nouveaux effectifs dans les forces de l’ordre, « pense qu’on ne peut supprimer que 90 000 postes », soit « les gaspillages ici ou là ».
Le délit d’entrave numérique à l’IVG, « une très grave dérive »
L’adoption par le Sénat, à 173 voix contre 216, de la proposition de loi sur délit d’entrave numérique à l’IVG, a également fait réagir le candidat de Debout la France. « Je suis contre ce projet de loi. Le droit à l’avortement est un droit dans notre société. En revanche je pense que la liberté d’expression est un droit, je ne vois pas au nom de quoi on peut commencer à créer des délits d’entrave. Qui va décider de la désinformation ? Ça devient une société totalitaire. On met la main dans un engrenage », s’inquiète-t-il. « Je pense que c’est une très grave dérive », déclare-t-il.
Délit d'entrave numérique à l'IVG - "C'est une très grave dérive" : Nicolas Dupont-Aignan