Le président (ex-LR) du Conseil régional des Hauts-de-France Xavier Bertrand s'est dit convaincu lundi que la présidentielle de 2022 ne verrait pas une répétition du duel entre Emmanuel Macron et Marine Le Pen.
"Comme 69% des Français, je pense qu'il n'y aura pas ce duel la fois prochaine", a affirmé sur BFMTV M. Bertrand, qui s'était déjà pré-positionné dès 2019 pour une éventuelle candidature à la présidentielle.
Réitérant ses critiques envers le chef de l'Etat, il a dépeint un pays "divisé comme jamais" malgré des "réussites", notamment sur le plan économique.
Mais "sur ce qui est le coeur de ce que doit faire l'Etat, c'est à dire protéger, le compte n'y est pas", et "la situation est pire qu'il y a deux ans et demi", a-t-il assuré.
"Les seuls qui mèneraient une politique pire que celle qu'on connait aujourd'hui ce sont les extrêmes, c'est madame Le Pen", a-t-il assuré, en jugeant que les dirigeants du Rassemblement national "sont des incompétents", "complètement à la ramasse sur les questions économiques".
Emmanuel Macron au festival de la BD d' Angoulême, le 30 janvier 2020
AFP
Sur "la santé, la culture" également "ces gens sont dangereux" car "les dirigeants exploitent la peur et la colère des gens, ils exploitent leur misère", a-t-il ajouté.
"J'ai bien compris que le président, les questions régaliennes, c'est pas son truc, il est mal à l'aise. Mais c'est son rôle premier", a-t-il dit, avant d'avertir: "si ce n'est pas l'État qui fait preuve d'autorité, je n'ai pas envie de voir se développer un jour un système d'autodéfense ou de milices".
Ce mardi 6 juin, le Sénat a démarré l’examen du projet de loi d’orientation et de programmation de la Justice pour la période 2023-2027. Les sénateurs ont voté les premiers articles sur la hausse des moyens budgétaires alloués à l’institution judiciaire et l’habilitation donnée au gouvernement à réformer le code de procédure pénale.
Alors que les opposants à la réforme des retraites sont dans la rue pour une quatorzième journée, c’est « la der des ders, le chant du cygne », selon le président du groupe LR, Bruno Retailleau. « On sait que la manifestation ne fera pas bouger le gouvernement », reconnaît le président du groupe PS, Patrick Kanner, mais « le combat continue ». Le communiste Fabien Gay évoque des mobilisations « de façon différente » durant « l’été », puis « à la rentrée », avec l’ensemble de la question sociale.
Les 13 et 14 juin, deux secrétaires d’Etat ainsi que l’ancien directeur des opérations de l’USEPPM, l’une des deux principales associations mises en cause dans l’affaire du fonds Marianne, passeront sur le gril de la commission d’enquête du Sénat.
Yannick Jadot continue de s’opposer à Jean-Luc Mélenchon sur la constitution d’une liste commune à la Nupes pour les élections européennes de 2024. Les verts entendent porter leurs propres couleurs dans un scrutin qui leur est traditionnellement favorable, sans remettre en cause pour autant la nécessité d’une union de la gauche en 2027.