Bertrand: Macron ne peut « rester muet » face au « problème Bayrou »
Xavier Bertrand, président LR de la région Hauts-de-France, a estimé jeudi sur France 2 que le président Macron ne "peut rester...

Bertrand: Macron ne peut « rester muet » face au « problème Bayrou »

Xavier Bertrand, président LR de la région Hauts-de-France, a estimé jeudi sur France 2 que le président Macron ne "peut rester...
Public Sénat

Temps de lecture :

2 min

Publié le

Xavier Bertrand, président LR de la région Hauts-de-France, a estimé jeudi sur France 2 que le président Macron ne "peut rester muet" face au "problème Bayrou".

"Oui il y a un problème Bayrou. On ne sait pas bien... M. Bayrou, il est vice-Premier ministre, il est vice-président?", s'est-il interrogé.

"On nous avait dit qu'on allait voir ce qu'on allait voir et que vraiment les choses allaient bien tourner", a-t-il relevé.

"Il y a quand même le Premier ministre qui recadre, et je pense qu'il a raison, François Bayrou, François Bayrou qui dans la journée dit +Je m'en moque+, qui le lendemain va à la radio pour dire +Je m'en moque vraiment+. Ca pose un problème de fonctionnement", souligne-t-il.

"Aujourd'hui le président de la République ne peut pas rester muet", estime M. Bertrand.

"Le président de la République doit nous dire aujourd'hui si le Premier ministre a vraiment de l'autorité et il doit nous dire si on s'est trompé".

"Parce que les Français s'étaient dit, +Oui sur l'exemplarité il y aura vraiment un changement après+. Ferrand, Bayrou, MoDem, les gens se disent aujourd'hui +Mais en fin de compte c'est comme avant+. Et je suis persuadé que dans le taux d'abstention de la semaine dernière il y a une part de cette explication", ajoute-t-il.

Le garde des Sceaux François Bayrou est confronté à des soupçons d'emplois fictifs visant des élus MoDem qu'il préside. Il a été rappelé à l'ordre par le Premier ministre Edouard Philippe pour s'être plaint d'une enquête auprès de Radio France.

Partager cet article

Dans la même thématique

Bertrand: Macron ne peut « rester muet » face au « problème Bayrou »
7min

Politique

Le Sénat allège l’effort demandé aux collectivités via le Dilico, système d’« infantilisation des élus », dénonce la gauche

Issu d’une idée de la majorité sénatoriale l’an dernier, le Dilico est un « système d’épargne forcée » qui permet de faire contribuer les collectivités à l’effort d’économies. Dénoncé avec force par la gauche et une partie du centre et de la droite, le dispositif a été revu, après des débats parfois tendus, pour ramener la ponction de 2 milliards à 890 millions d’euros.

Le