Besancenot pour une « jonction » entre les mouvements politique et syndical
Olivier Besancenot, porte-parole du NPA, a appelé lundi à une "jonction" entre "le mouvement politique et le mouvement syndical"...

Besancenot pour une « jonction » entre les mouvements politique et syndical

Olivier Besancenot, porte-parole du NPA, a appelé lundi à une "jonction" entre "le mouvement politique et le mouvement syndical"...
Public Sénat

Temps de lecture :

2 min

Publié le

Olivier Besancenot, porte-parole du NPA, a appelé lundi à une "jonction" entre "le mouvement politique et le mouvement syndical" dans l'opposition à Emmanuel Macron, appelant les représentants de la gauche radicale à ne pas se "loupe(r)" en voulant "tirer la couverture à eux".

"Si j'écoutais le gouvernement, la semaine dernière il n'y avait plus de grève", a ironisé M. Besancenot sur France 2. "Les grèves à la SNCF elles continuent, la mobilisation contre la sélection à l'université continue sur les campus universitaires, on a eu le 1er mai, on a eu le 5 mai".

"Ce qu'il faut maintenant c'est une marée populaire, un déferlement populaire, qu'on soit extrêmement nombreux", a-t-il estimé, évoquant notamment la manifestation prévue le "26 mai".

"Ça, ça implique en effet une jonction, qu'on a pas encore eu, entre le mouvement politique et le mouvement syndical", a prévenu l'ancien candidat à la présidentielle. "Ce qui pourrait coincer c'est qu'on se loupe du côté de la gauche radicale, et qu'il y en ait qui veulent tirer la couverture à eux", a-t-il mis en garde, sans citer de nom.

Début mars, M. Besancenot avait déjà évoqué le "besoin d'un front commun qui aille de Benoît Hamon à Jean-Luc Mélenchon, Pierre Laurent, Nathalie Arthaud, à d'autres organisations sociales et politiques".

Interrogé sur la rencontre lundi entre Edouard Philippe et les syndicats de la SNCF, le porte-parole a regretté que le Premier ministre annonce "d'emblée qu'on ne toucherait pas au cœur de la réforme".

L'Assemblée nationale a adopté très largement, le 17 avril en première lecture, le projet de loi de réforme ferroviaire (454 voix contre 80, avec 29 abstentions).

"J'ai conscience que puisque ça a été voté, il faudra un rapport de force plus élevé", a reconnu M. Besancenot.

Partager cet article

Dans la même thématique

Besancenot pour une « jonction » entre les mouvements politique et syndical
5min

Politique

Mercosur : le Sénat appelle l'exécutif à saisir la Cour de justice de l’Union européenne

Alors que le traité de libre échange pourrait être ratifié samedi par la présidente de la Commission européenne, la France a réaffirmé ce week-end son rejet du texte en l’état. Après l’Assemblée nationale fin novembre, c’est au tour du Sénat de se prononcer à l’unanimité sur une proposition de résolution visant à demander au gouvernement de saisir la Cour de justice de l’Union européenne pour vérifier la conformité de l’accord.

Le

French President Emmanuel Macron Meets Readers in Marseille to Discuss Democracy and Social Media
5min

Politique

Narcotrafic et plan « Marseille en grand » : ce qu’il faut retenir de la visite d’Emmanuel Macron dans la cité phocéenne

Nouvelle visite du chef de l’Etat dans sa ville de cœur. Après s’être rendu ce matin sur la tombe de Mehdi Kessaci, assassiné par des narcotrafiquants, Emmanuel Macron a annoncé une salve de mesures pour lutter contre le narcotrafic qui gangrène Marseille. Entre une rencontre avec les lecteurs de la Provence, l’inauguration d’un commissariat et la visite du chantier de la gare, Emmanuel Macron a aussi défendu le bilan de son plan « Marseille en grand ».

Le

Déclaration de politique générale et avenir de la Nouvelle Calédonie en séance au Sénat ce 15 octobre
2min

Politique

Budget : qui sont les sénateurs qui participeront à la commission mixte paritaire ?

Outre le président PS et rapporteur général LR de la commission des finances, Claude Raynal et Jean-François Husson, seront présents en CMP les sénateurs LR Christine Lavarde et Stéphane Sautarel, qui suit les collectivités, ainsi que le centriste Michel Canévet et le sénateur Horizons Emmanuel Capus, qui ont défendu plus d’économies durant les débats. Pour le PS, on retrouve le chef de file du groupe, Thierry Cozic.

Le