Voilà, c’est fini : l’année 2020 tire sa révérence avec un réveillon très exceptionnel, entre envie de tourner au plus vite cette page inédite de notre histoire moderne et la frustration de ne pouvoir fêter la nouvelle année de manière tout à fait libre.
La singularité de l’année passée s’est aussi ressentie dans les sujets auxquels vous, lecteurs de Public Sénat, avez porté un intérêt particulier. Les dix articles qui ont recueilli la meilleure audience sur les douze derniers mois, dont nous vous proposons le classement, l’illustrent parfaitement.
Sans surprise, la pandémie de la Covid-19 et son cortège d’annonces gouvernementales trustent les meilleures places. Mieux : sept de ces dix articles traitent du coronavirus…
En revanche, nous apprenons aussi que nos longs articles, dont deux entretiens avec des personnalités de la société civile (Alexandre Adler et Yann Arthus-Bertrand), ont retenu l’attention des internautes. Preuve, s’il en fallait, du besoin de recul et de réflexion que cette crise a engendré.
Bonne (re) lecture à tous, et très bonne année 2021.
Au lendemain de l’annonce d’un nouveau confinement par Emmanuel Macron, le 28 octobre, le Sénat a rejeté par 178 voix contre, 130 voix pour, 27 abstentions, les nouvelles mesures sanitaires présentées par Jean Castex.
Le 24 mars, Alexandre Adler nous accordait un grand entretien. Il est revenu sur le rapport de la CIA de 2005, qu’il avait préfacé, et dans lequel des experts tentaient un travail de prospective sur les 15 années suivantes. Ils avaient prédit la crise du covid-19 avec une acuité saisissante.
Le comité d’évaluation des réformes de la fiscalité a remis son second rapport au début du mois d’octobre. Il fait état d’une explosion de la progression des dividendes chez les 0,1 % les plus fortunés, après la suppression de l’ISF et l’abaissement de la fiscalité sur le capital.
Le Sénat a amendé le projet de loi de financement de la Sécurité sociale pour 2021 en adoptant un amendement des Républicains afin d’assurer l’équilibre des régimes de retraite dès 2030.
Bruno Le Maire a annoncé le 23 avril que les entreprises basées dans les paradis fiscaux ne percevront pas les aides de l’état d’urgence sanitaire. La veille, pourtant, lors de l’examen du projet de loi de finances rectificative, un amendement en ce sens a été voté contre l’avis du gouvernement.
Les sénateurs ont adopté en octobre une mesure qui empêchait le premier ministre de fermer les établissements recevant du public. « Vous votez la réouverture des bars et des discothèques » leur a reproché le ministre de la Santé, Olivier Véran. Deux semaines plus tard, le deuxième confinement était annoncé.
Quelques jours après l’annonce du premier confinement, nous nous procurions la version presque définitive du projet de loi sur l'« état d’urgence sanitaire », qui prévoyait des mesures sans précédent limitant les libertés individuelles.
Si la chloroquine s’avère être un traitement contre le coronavirus, « on aura de quoi soigner les malades français » a assuré le ministre de la Santé, Olivier Véran. C’était avant l’explosion des polémiques.
Après six semaines de confinement, Édouard Philippe, alors premier ministre, a échangé avec les élus locaux sur le déconfinement. Il s’est montré sensible à l’idée de préciser la responsabilité pénale des maires pendant la crise.
Yann Arthus-Bertrand, photographe, réalisateur et fondateur de GoodPlanet, nous a accordé un grand entretien le 7 avril. Il alerte sur notre façon de vivre et pousse un véritable coup de gueule contre les pratiques chinoises de vente d’animaux sauvages.