Le ministre de l'Agriculture Didier Guillaume et le secrétaire d’État au Tourisme et au Commerce extérieur Jean-Baptiste Lemoyne ont tous deux décidé de retirer leur candidature aux municipales à Biarritz, à la demande d'Emmanuel Macron, a annoncé mercredi l'Elysée.
Le chef de l'Etat avait reçu mardi Didier Guillaume pour lui demander de "mettre fin à son engagement" à Biarritz, où il avait lancé une liste concurrente de celle du maire sortant Michel Veunac, sur laquelle se présentait Jean-Baptiste Lemoyne, a précisé l'Elysée.
"Le président de la République salue l'esprit de responsabilité de Didier Guillaume et son engagement aux côtés des acteurs de l'agriculture française", a déclaré la présidence, qui souligne une démarche de "clarté et d'unité".
Lors de leur rencontre mardi, le chef de l'Etat avait "demandé à Didier Guillaume de mettre fin à son engagement à Biarritz et de rester à ses côtés afin d'exercer ses responsabilités de ministre de l'Agriculture, dans une période importante pour le gouvernement", a-t-on indiqué de même source.
Dans cette période, "toutes les forces de la majorité doivent être rassemblées et travailler ensemble" alors que les enjeux sont également "importants pour l'agriculture française dans le contexte du Brexit et des discussions autour de la Politique agricole commune (PAC)", a ajouté la présidence.
Le secrétaire d'Etat aux Affaires Etrangères Jean-Baptiste Lemoyne le 15 janvier sur le perron de l'Elysée
AFP
De son côté Jean-Baptiste Lemoyne a confirmé qu'il renonçait à figurer sur la liste du maire Michel Veunac et qu'il souhaitait ainsi poursuivre sa mission au gouvernement. Le président a demandé ce mercredi à son secrétaire d'Etat de renoncer à ses ambitions municipales.
La pression s'était accentuée ces dernières semaines sur Didier Guillaume pour qu'il renonce à se présenter en rival du maire (MoDem) Michel Veunac, auquel La République en Marche s'apprêtait mercredi soir à officialiser son soutien pour les élections du 15 et 22 mars.
Le Premier ministre Edouard Philippe avait ainsi estimé mi-janvier qu'il n'était "pas envisageable que deux membres du gouvernement puissent être candidats l'un contre l'autre durablement".
M. Guillaume avait assuré mardi qu'il "respectera(it) l'arbitrage du président de la République". "Ce n'est pas possible que deux membres du gouvernement se présentent l'un contre l'autre, même si mon collègue est sur une liste et que moi j'aspire à être maire", avait-il dit sur BFMTV et RMC.
Sous la pression de la droite et du RN, la publication du décret de programmation pluriannuelle de l’énergie (PPE) a été repoussée « à la fin de l’été » par François Bayrou. Un délai qui n’épuise pas les questions qui restent autour de cette révision de la stratégie qui doit permettre à la France d’atteindre la neutralité carbone en 2050.
La ministre des Comptes publics annonce « la fusion ou la suppression » d’un tiers des agences et opérateurs de l'Etat, dans un contexte de réduction de la dépense publique. Mais le niveau d’économies ainsi espéré laisse dubitatifs les membres de la commission d’enquête que le Sénat a ouvert sur ce sujet, devenu un marronnier de la simplification administrative. Derrière la rationalisation des moyens, les élus suspectent le détricotage de certaines politiques publiques.
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Après un accord entre députés et sénateurs en commission mixte paritaire, la proposition de loi, d’origine sénatoriale, visant à sortir la France du piège du narcotrafic, a été adoptée définitivement et à l'unanimité par la chambre haute. « DEA à la française », statut du repenti, nouveau parquet national… Le texte contient de nouveaux dispositifs pour que la France ne bascule pas vers un « narco-Etat ».
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