Bilan au PS : « Les résultats économiques ont été positifs et je ne l’ai pas entendu [de la part d’Olivier Faure] » déplore Frédérique Espagnac

Bilan au PS : « Les résultats économiques ont été positifs et je ne l’ai pas entendu [de la part d’Olivier Faure] » déplore Frédérique Espagnac

Frédérique Espagnac, sénatrice socialiste des Pyrénées-Atlantiques, est l’invitée de Territoire Sénat ce mardi 29 janvier 2019. La sénatrice s’exprime sur la loi Pacte, la privation d’Aéroports de Paris (ADP) et le bilan de François Hollande, présenté hier par Olivier Faure.
Public Sénat

Par Marion D'Hondt

Temps de lecture :

2 min

Publié le

Mis à jour le

Pour Frédérique Espagnac, « la loi Pacte était attendue depuis longtemps. » La sénatrice considère qu’elle aurait dû « arriver au début du quinquennat. » « Ce texte arrive trop tôt ou trop tard », déclare-t-elle, « trop tard car il n’a pas donné au gouvernement les outils [pour sauver Ford] » et « trop tôt car il ne va pas tenir compte du grand débat. »

La sénatrice est opposée à la privatisation d’ADP. Pour elle, « il ne s’agit pas d’une doctrine, mais d’un retour d’expérience sur les autoroutes. » La privatisation constituerait « un manque à gagner pour l’État. » Pour la sénatrice, l’État doit, au contraire, « renforcer ses infrastructures » et « développer des filières stratégiques. » Elle craint, à terme, « une fragilisation d’Air France. »

La réforme des 80km/h a été « très mal ressentie sur les territoires. » Frédérique Espagnac refuse de « rentrer dans la polémique entre le Président et le Premier ministre. » Elle constate que, « en effet, certaines routes sont dangereuses, mais il suffisait d’adapter les choses. » Elle est en faveur « d’une évaluation au cas par cas », comme proposée par Emmanuel Macron.

Sur le bilan de François Hollande, opéré hier par Olivier Faure, Frédérique Espagnac « reste fidèle à l’homme politique. » Elle constate toutefois que « François Hollande a été omniprésent à la sortie de l’Élysée et Olivier [Faure] a eu du mal à prendre sa place. » Ainsi, selon elle, « François Hollande a sa part de responsabilité de ce point de vue. »

Frédérique Espagnac est d’accord sur la partie du bilan portant sur la déchéance de nationalité et la loi travail. Par contre, ajoute-t-elle, « les résultats économiques ont été positifs et je ne l’ai pas entendu dans ce bilan. » Pour elle, « Olivier [Faure] se met dans la perspective d’un rassemblement aux européennes et d’une plateforme sur les municipales. »

Elle conclut : « Le bilan, on l’a fait, si François Hollande ne s’est pas représenté, c’est qu’il en a tiré les conclusions. »

Dans la même thématique

Bilan au PS : « Les résultats économiques ont été positifs et je ne l’ai pas entendu [de la part d’Olivier Faure] » déplore Frédérique Espagnac
3min

Politique

Revalorisation du barème de l’impôt : « On peut imaginer plusieurs scenarii », selon Claude Raynal

Après avoir été présenté en conseil des ministres ce mercredi 11 décembre, le projet de loi spéciale sera examiné à l’Assemblée nationale à partir du 16 décembre et au Sénat en milieu de semaine prochaine. Cet après-midi, les ministres démissionnaires de l’Economie et du budget ont été entendus à ce sujet par les sénateurs. « La Constitution prévoit des formules pour enjamber la fin d’année », s’est réjoui le président de la commission des Finances du Palais du Luxembourg à la sortie de l’audition.

Le

Paris: Emmanuel Macron Receives President Of Guinea-Bissau Umaro Sissoco Embalo
4min

Politique

« Réguler les égos » : comment Emmanuel Macron conçoit son rôle dans son camp

Au moment où le chef de l’Etat s’apprête à nommer un nouveau premier ministre, Emmanuel Macron a reçu ce mercredi à déjeuner les sénateurs Renaissance, à l’Elysée. Une rencontre prévue de longue date. L’occasion d’évoquer les collectivités, mais aussi les « 30 mois à venir » et les appétits pour 2027…

Le

Bilan au PS : « Les résultats économiques ont été positifs et je ne l’ai pas entendu [de la part d’Olivier Faure] » déplore Frédérique Espagnac
4min

Politique

Gouvernement : « On ne peut pas simplement trépigner et attendre que le Président veuille démissionner », tacle Olivier Faure

Olivier Faure, le Premier secrétaire du PS, réclame un Premier ministre de gauche, alors que LFI refuse de se mettre autour de la table pour travailler sur la mise en place d’un gouvernement, préférant pousser pour une démission du chef de l’Etat. Ce mercredi, députés et sénateurs PS se sont réunis alors que le nom du nouveau chef de gouvernement pourrait tomber d’un instant à l’autre.

Le