Pour Bruno Le Maire, « l’usine de Blanquefort n’est pas condamnée ». Il considère que l’ « on peut trouver une réindustrialisation ». À titre personnel, il « ne ferme pas la porte à la reprise par Punch ». L’urgence, selon lui, c’est que « Ford paye ce qu’elle doit ». Le ministre souhaite « un plan social protecteur et généreux », qu’il chiffre à « plusieurs millions d’euros ». Il est clair : « Ford a bloqué la reprise par Punch, Ford doit payer ».
Contrairement à ce qui a été dit, Bruno Le Maire a « régulièrement » le Président de Ford au téléphone. D’ailleurs, il lui a fait part de « ce qu’il pensait du comportement de son entreprise, indigne d’une grande puissance industrielle ».
Bruno Le Maire conclut en insistant sur « la nécessité d’un nouveau capitalisme, qui ne pense pas qu’à son cours en bourse ». Il a trouvé les récents événements et l’attitude de Ford « révoltants pour tout le monde ».
Quant à Nicolas Dupont-Aignan, qui disait hier que le ministre était « un menteur et un hypocrite », Bruno Le Maire a une réponse toute choisie : « Nicolas Dupont-Aignan ne sait plus quoi faire pour se faire remarquer ». Il rappelle que « sur 4 emplois industriels menacés, nous en sauvons 3 » et que « la mobilisation des services de l’État est totale ».