Blocage des universités : « Ce qui m’a surpris vraiment, c’est la violence » déclare Frédérique Vidal
Frédérique Vidal, ministre de l’Enseignement supérieur, était l’invitée de Territoires d’Infos vendredi, sur Public Sénat. Interrogée sur l’affaiblissement de la grogne sociale, elle revient sur les violences du blocage des universités et revient sur Parcoursup.

Blocage des universités : « Ce qui m’a surpris vraiment, c’est la violence » déclare Frédérique Vidal

Frédérique Vidal, ministre de l’Enseignement supérieur, était l’invitée de Territoires d’Infos vendredi, sur Public Sénat. Interrogée sur l’affaiblissement de la grogne sociale, elle revient sur les violences du blocage des universités et revient sur Parcoursup.
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Par Maud Larivière

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Les mouvements de grèves de la SNCF s’affaiblissent, parallèlement au déblocage des universités. Peut-on parler de la fin du printemps social ?

« Ce qui s’est passé dans les universités, ça a été quelque chose d’extrêmement atypique, qui n’a absolument pas ressemblé à ce que l’on voit habituellement lorsque les étudiants sont mécontents » déclare Frédérique Vidal, ministre de l’Enseignement. « C’étaient des blocages très limités, dans un très petit nombre d’endroits, avec énormément de violence, et énormément de dégâts ».

« C’est 1,6 million de dégradations annoncé sur Grenoble, plus 600 000 euros sur Montpellier, ça va se chiffrer en millions d’euros » estime-t-elle.

La ministre confie avoir été déconcertée par ce qu’il s’est passé : « Ce qui m’a surpris vraiment, c’est la violence ». Selon elle, cette violence « est à l’origine de petits groupes qui sont radicalisés, anarchistes ». Il y avait probablement quelques titulaires d’une carte étudiante dans le lot, mais globalement, ce n’était pas du tout un quelque chose qui ressemblait à un mouvement étudiant ».

« C’était plutôt un lieu pour avoir une forme de tribune, et une forme peut-être de commémoration de mai 68 » estime Frédérique Vidal.

Parcoursup

La ministre de l’Enseignement actualise les chiffres de Parcoursup : « Il y a un peu plus de 78% des candidats qui ont une affectation, si on passe sur les bacheliers, c’est plus de 80% et plus de 90% pour les bacheliers généraux. Il reste 140 000 personnes qui sont en attente d’une proposition » annonce-t-elle avant de reconnaître qu’« il y aura probablement des choses à améliorer ». « Il y aura un bilan qui sera tiré, bien sûr, avec à la fois des panels de lycéens, d’étudiants et de professeurs » conclut-elle.

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