Blocage des universités : « Ce qui m’a surpris vraiment, c’est la violence » déclare Frédérique Vidal
Frédérique Vidal, ministre de l’Enseignement supérieur, était l’invitée de Territoires d’Infos vendredi, sur Public Sénat. Interrogée sur l’affaiblissement de la grogne sociale, elle revient sur les violences du blocage des universités et revient sur Parcoursup.

Blocage des universités : « Ce qui m’a surpris vraiment, c’est la violence » déclare Frédérique Vidal

Frédérique Vidal, ministre de l’Enseignement supérieur, était l’invitée de Territoires d’Infos vendredi, sur Public Sénat. Interrogée sur l’affaiblissement de la grogne sociale, elle revient sur les violences du blocage des universités et revient sur Parcoursup.
Public Sénat

Par Maud Larivière

Temps de lecture :

2 min

Publié le

Mis à jour le

Les mouvements de grèves de la SNCF s’affaiblissent, parallèlement au déblocage des universités. Peut-on parler de la fin du printemps social ?

« Ce qui s’est passé dans les universités, ça a été quelque chose d’extrêmement atypique, qui n’a absolument pas ressemblé à ce que l’on voit habituellement lorsque les étudiants sont mécontents » déclare Frédérique Vidal, ministre de l’Enseignement. « C’étaient des blocages très limités, dans un très petit nombre d’endroits, avec énormément de violence, et énormément de dégâts ».

« C’est 1,6 million de dégradations annoncé sur Grenoble, plus 600 000 euros sur Montpellier, ça va se chiffrer en millions d’euros » estime-t-elle.

La ministre confie avoir été déconcertée par ce qu’il s’est passé : « Ce qui m’a surpris vraiment, c’est la violence ». Selon elle, cette violence « est à l’origine de petits groupes qui sont radicalisés, anarchistes ». Il y avait probablement quelques titulaires d’une carte étudiante dans le lot, mais globalement, ce n’était pas du tout un quelque chose qui ressemblait à un mouvement étudiant ».

« C’était plutôt un lieu pour avoir une forme de tribune, et une forme peut-être de commémoration de mai 68 » estime Frédérique Vidal.

Parcoursup

La ministre de l’Enseignement actualise les chiffres de Parcoursup : « Il y a un peu plus de 78% des candidats qui ont une affectation, si on passe sur les bacheliers, c’est plus de 80% et plus de 90% pour les bacheliers généraux. Il reste 140 000 personnes qui sont en attente d’une proposition » annonce-t-elle avant de reconnaître qu’« il y aura probablement des choses à améliorer ». « Il y aura un bilan qui sera tiré, bien sûr, avec à la fois des panels de lycéens, d’étudiants et de professeurs » conclut-elle.

Blocage des universités : « Ce qui m’a surpris vraiment, c’est la violence » déclare Frédérique Vidal2
02:27

Dans la même thématique

Blocage des universités : « Ce qui m’a surpris vraiment, c’est la violence » déclare Frédérique Vidal
3min

Politique

« Les politiques parlent des migrants comme si c’étaient tous des sauvages » s’insurge Louis Chedid

C’est un nom, une voix, des textes et des mélodies qui nous accompagnent depuis 50 ans. S’il chante l’amour, l’absence, et la mélancolie, parfois aux côtés de ses enfants, il reste d’abord un homme engagé contre les discours de haine. Auteur d' « Anne, ma sœur, Anne », ce descendant d’immigrés chrétiens libanais, réfugiés en Egypte, refuse que les populations immigrées soient caricaturées et instrumentalisées. Cette semaine, Louis Chedid est l’invité de Rebecca Fitoussi dans Un monde, un regard.

Le

Blocage des universités : « Ce qui m’a surpris vraiment, c’est la violence » déclare Frédérique Vidal
3min

Politique

Un an après la dissolution : « Les Français ont le sentiment que la France fait la planche » selon le politologue Brice Teinturier

Un an après la dissolution voulue par Emmanuel Macron, le paysage politique français semble avoir évolué vers un blocage institutionnel. A l’Assemblée, l’absence de majorité empêche les textes d’être votés. Pire, des motions permettent d’enjamber l’examen à l’Assemblée pour que le débat soit tranché en commission mixte paritaire. Comment la dissolution a-t-elle modifié le fonctionnement des institutions ? C’est la question à laquelle répondent les invités de Rebecca Fitoussi et Jean-Pierre Gratien dans cette émission spéciale sur la dissolution, un an après.

Le

Blocage des universités : « Ce qui m’a surpris vraiment, c’est la violence » déclare Frédérique Vidal
4min

Politique

Un an après la dissolution, Gérard Larcher estime que « c'est la présidentielle qui redonnera le nouveau souffle dont nous avons besoin »

Invité de Public Sénat ce vendredi 6 juin, le président du Sénat est longuement revenu sur la situation du pays. À ses yeux, seule la prochaine présidentielle permettra de mettre fin au blocage politique lié à la dissolution. Evoquant également l’urgence budgétaire, il estime que « l’année blanche est une piste sérieuse ».

Le