Les mouvements de grèves de la SNCF s’affaiblissent, parallèlement au déblocage des universités. Peut-on parler de la fin du printemps social ?
« Ce qui s’est passé dans les universités, ça a été quelque chose d’extrêmement atypique, qui n’a absolument pas ressemblé à ce que l’on voit habituellement lorsque les étudiants sont mécontents » déclare Frédérique Vidal, ministre de l’Enseignement. « C’étaient des blocages très limités, dans un très petit nombre d’endroits, avec énormément de violence, et énormément de dégâts ».
« C’est 1,6 million de dégradations annoncé sur Grenoble, plus 600 000 euros sur Montpellier, ça va se chiffrer en millions d’euros » estime-t-elle.
La ministre confie avoir été déconcertée par ce qu’il s’est passé : « Ce qui m’a surpris vraiment, c’est la violence ». Selon elle, cette violence « est à l’origine de petits groupes qui sont radicalisés, anarchistes ». Il y avait probablement quelques titulaires d’une carte étudiante dans le lot, mais globalement, ce n’était pas du tout un quelque chose qui ressemblait à un mouvement étudiant ».
« C’était plutôt un lieu pour avoir une forme de tribune, et une forme peut-être de commémoration de mai 68 » estime Frédérique Vidal.
Parcoursup
La ministre de l’Enseignement actualise les chiffres de Parcoursup : « Il y a un peu plus de 78% des candidats qui ont une affectation, si on passe sur les bacheliers, c’est plus de 80% et plus de 90% pour les bacheliers généraux. Il reste 140 000 personnes qui sont en attente d’une proposition » annonce-t-elle avant de reconnaître qu’« il y aura probablement des choses à améliorer ». « Il y aura un bilan qui sera tiré, bien sûr, avec à la fois des panels de lycéens, d’étudiants et de professeurs » conclut-elle.
Blocage des universités : « Ce qui m’a surpris vraiment, c’est la violence » déclare Frédérique Vidal2