Boris Vallaud : « Les soignants ne demandent ni charité, ni médaille »

Boris Vallaud : « Les soignants ne demandent ni charité, ni médaille »

Boris Vallaud était l’invité politique de l’émission « Bonjour Chez Vous ! », la matinale de Public Sénat, ce mercredi 3 juin. Le porte-parole du parti socialiste a livré son analyse des alliances qui se nouent pour le second tour des élections municipales. Il salue notamment la constitution d’un bloc social et écologiste pour offrir une nouvelle alternative aux Français. Il était au micro d’Alexandre Poussart.
Public Sénat

Temps de lecture :

2 min

Publié le

Manifestation contre les violences policières : « Le fait qu'il y ait 20 000 personnes hier dit quelque chose [...] Le racisme étouffe partout, la police doit être exemplaire partout et la France doit être un modèle »

 

Alliances pour les élections municipales : « C'est un gouvernement qui fait une politique de droite et qui, au plan local, a vocation à s'allier avec la droite avec comme seul dessein, et c'est désolant et décevant, de battre la gauche et les écologistes » « Le fait majeur de ce second tour c'est que s'est constitué pratiquement partout en France un bloc social et écologiste [...] ça préfigure une alternative à ce tête-à-tête entre les libéraux et les nationalistes »

 

Abstention pour le second tour des municipales : « Elle est évidemment à craindre parce qu'il s'est passé beaucoup de temps entre le premier et le second tour [...] mais on voit bien que le maire est un échelon important et qu'il faut lui donner cette légitimité démocratique » « Il faut se donner tous les moyens d'un scrutin avec le plus de monde possible qui se rend aux urnes, y compris par correspondance »

 

Union de la gauche avec la France insoumise : « La porte est toujours ouverte [...] Nous avons en partage cette conscience qu'on ne peut pas laisser les Français dans une alternative qui est une impasse »

 

Prorogation de l'État d'urgence sanitaire ? « Non. Le gouvernement nous a indiqué que nous allions devoir apprendre à vivre avec ce Covid [...] On ne peut pas régler une situation qui devient la situation ordinaire par des mesures extraordinaires »

 

Don de congés au personnel soignant : « Les soignants ne demandent ni charité, ni médaille. Ils demandent à pouvoir bien soigner, bien travailler, bien vivre et pour les congés, ils voudraient d'abord pouvoir prendre les leurs »

Dans la même thématique

Boris Vallaud : « Les soignants ne demandent ni charité, ni médaille »
2min

Politique

“Il n’y aura pas de censure automatique” du gouvernement Barnier pour Laurent Jacobelli

Ce lundi, Laurent Jacobelli, porte-parole du Rassemblement national et député de la Moselle était l’invité de la matinale de Public Sénat. Il est revenu sur la nomination de Michel Barnier au poste de Premier ministre et a évoqué une potentielle censure du futur gouvernement, précisant néanmoins qu’il n’y aurait pas de “censure automatique” de la part du Rassemblement national.

Le

Annecy Journees parlementaires du parti de droite Les Republicains
8min

Politique

Le Sénat va-t-il voir son poids politique renforcé avec le gouvernement Barnier ?

Petite révolution au Palais de Marie de Médicis, la majorité sénatoriale LR, jusqu’ici dans l’opposition, se retrouve dans la majorité de Michel Barnier. « Le poids politique des sénateurs est évidemment renforcé », souligne le constitutionnaliste Benjamin Morel. Mais il ne faut pas oublier que « c’est toujours l’Assemblée qui a le dernier mot », rappelle le politologue Olivier Rouquan. De quoi tempérer l’idée d’un Sénat qui gagne en influence.

Le

Annecy Journees parlementaires du parti de droite Les Republicains
6min

Politique

Journées parlementaires LR : la nomination de Michel Barnier va-t-elle bouleverser le travail de la droite sénatoriale ? 

Après 12 ans dans l’opposition, Les Républicains se retrouvent de manière inattendue au pouvoir au sein de ce qui devrait ressembler à une coalition. Aux journées parlementaires du parti à Annecy, les sénateurs ont prôné un travail législatif « constructif » avec leurs nouveaux alliés macronistes et philippistes.  « On était en mort clinique. Et on se réveille du coma », se réjouit un sénateur.

Le