Borloo « convaincu » que Macron « peut être le président des banlieues »
Jean-Louis Borloo, qui a remis jeudi au gouvernement un rapport très attendu sur les quartiers prioritaires, s'est dit dimanche ...

Borloo « convaincu » que Macron « peut être le président des banlieues »

Jean-Louis Borloo, qui a remis jeudi au gouvernement un rapport très attendu sur les quartiers prioritaires, s'est dit dimanche ...
Public Sénat

Temps de lecture :

2 min

Publié le

Mis à jour le

Jean-Louis Borloo, qui a remis jeudi au gouvernement un rapport très attendu sur les quartiers prioritaires, s'est dit dimanche "convaincu" qu'Emmanuel Macron "peut être le président des banlieues".

"Je suis convaincu qu'(Emmanuel Macron) peut être le président des banlieues, le président de l'outremer, le président des oubliés de la République", a dit l'ancien ministre centriste de Jacques Chirac et Nicolas Sarkozy, interrogé sur BFMTV.

L'ex-ministre de la Ville s'est qualifié de simple "notaire de confiance" de toutes les personnes qu'il a consultées pour bâtir son diagnostic et a réfuté l'idée d'un "plan Borloo", préférant parler de "mobilisation nationale voulue par le président de la République".

Emmanuel Macron doit annoncer "dans le courant du mois de mai" son "plan de mobilisation" en faveur des quartiers prioritaires, qui se nourrira du rapport Borloo, a indiqué le Premier ministre Édouard Philippe après avoir reçu le document.

La date du 22 mai a été avancée par le ministre de la Cohésion des Territoires Jacques Mézard.

Le choix d'Emmanuel Macron de s'exprimer au moment de "l'anniversaire" de son entrée en fonction (le 14 mai, NDLR) est "un énorme symbole" selon M. Borloo, "convaincu" que sa politique en faveur des banlieues pourrait être "la deuxième lecture" de son mandat.

Intitulé "Vivre ensemble - vivre en grand la République", le rapport Borloo propose notamment la création d'un fonds doté de "5 milliards d'euros" et met en garde contre le risque de "nouvel apartheid" en matière de mixité hommes-femmes.

Il égrène 19 programmes pour "faire revenir la République" dans les quartiers face au "repli identitaire et communautaire", allant de la "relance immédiate de la rénovation urbaine" à la réorganisation de l'école en passant par la création d'une "académie des leaders" inspirée de l'ENA.

"Ça reste un rapport", avait tempéré le porte-parole du gouvernement Benjamin Griveaux, qualifiant le document de "base de travail".

Partager cet article

Dans la même thématique

Documentaire Churchill chef de guerre de Peter Bardelhe
3min

Politique

Et si Winston Churchill était le grand perdant de la victoire des alliés en 1945 ?

L’Histoire a retenu de Winston Churchill un héros triomphant au balcon de Buckingham Palace après la capitulation des nazis. Mais proclamer le signe de la victoire avec la main ne suffit pas, encore faut-il en récupérer les bénéfices. A l’issue de la Seconde Guerre mondiale, la Grande-Bretagne a vu son influence dégringoler. Malgré les efforts du Vieux lion, les deux superpuissances, américaine et soviétique, ont imposé un agenda politique au détriment des intérêts britanniques. Le réalisateur Peter Bardelhe a fait le pari d’expliquer cette partie de poker diplomatique entre les vainqueurs de 1945 dans un documentaire Churchill, chef de guerre diffusé sur Public Sénat.

Le

Paris: Gerard Larcher elu President du Senat
3min

Politique

Échec de la CMP sur le budget : Gérard Larcher dénonce le « manque de considération » de Sébastien Lecornu à l’égard du Sénat

Le gouvernement et la majorité sénatoriale se renvoient la responsabilité de l’échec de la commission mixte paritaire (CMP) sur le projet de loi de finances 2026. Gérard Larcher répond à Sébastien Lecornu en défendant la position du Sénat pendant l’examen du budget et en dénonçant « le manque de considération » et « les mots excessifs » du Premier ministre.

Le

Paris: Questions au gouvernement Senat
8min

Politique

Budget : les sénateurs LR et le gouvernement Lecornu se renvoient la responsabilité de l’échec

Face à l’incapacité des députés et sénateurs à trouver un accord en commission mixte paritaire, le gouvernement fait porter l’échec sur le dos de la droite sénatoriale. Le PS lui emboîte le pas et dénonce le « dogmatisme » de LR. « Pitoyable », rétorque-t-on à droite, où on accuse le gouvernement d’avoir voulu provoquer « l’échec de la CMP ».

Le