Borloo s’engage « à fond » et veut « aider » Macron
L'ancien ministre et ancien dirigeant centriste Jean-Louis Borloo s'engage "à fond" derrière Emmanuel Macron, qu'il veut "aider"...

Borloo s’engage « à fond » et veut « aider » Macron

L'ancien ministre et ancien dirigeant centriste Jean-Louis Borloo s'engage "à fond" derrière Emmanuel Macron, qu'il veut "aider"...
Public Sénat

Temps de lecture :

3 min

Publié le

Mis à jour le

L'ancien ministre et ancien dirigeant centriste Jean-Louis Borloo s'engage "à fond" derrière Emmanuel Macron, qu'il veut "aider" car c'est "le seul catalyseur du choix de l'avenir", annonce-t-il dans un entretien au Journal du dimanche.

"Je m’engage à fond. Je veux aider Emmanuel Macron", déclare M. Borloo, "en retrait total de la vie politique" depuis trois ans.

L'ancien ministre de la Ville (2002-2004), de l'Emploi (2004-2007) et de l’Écologie (2007-2010) se dit "prêt à (s)e retrousser les manches deux ou trois ans pour donner un coup de main" au candidat d'En Marche!, que les sondages donnent favori face à Marine Le Pen pour le second tour de l'élection présidentielle dans une semaine.

"Je me suis tu jusqu’à présent, aujourd’hui j’ai décidé de parler car la situation est grave et le vote de dimanche engagera les Français sur un chemin irréversible pour une génération", poursuit M. Borloo.

"J’ai longuement réfléchi et je fais le pari d’Emmanuel Macron", renchérit l'ancien président de l'Union des démocrates et indépendants, en affirmant n'être "candidat à rien".

"Je ne suis pas en train de passer un entretien d'embauche. Je parle aux Français", insiste-t-il.

Pour ce centriste, M. Macron représente "le pari de l'audace, de la modernité, du renouvellement, et de l'action positive".

"Emmanuel Macron entend fédérer les forces vives, se moderniser, faire évoluer le projet européen quand Marine Le Pen, elle, veut diviser, se barricader derrière une ligne Maginot, se séparer de nos voisins européens, sortir d’une monnaie stable et protectrice et proposer un projet économique digne du Parti communiste des années 1960. Le seul catalyseur du choix de l’avenir, c’est Emmanuel", vante encore M. Borloo.

Il voit dans le candidat d'En Marche! "quelqu’un qui rassemble, qui défend un monde ouvert et solidaire, qui est transgressif, déterminé et courageux".

Lançant un appel "à tous les Français, quel que soit leur choix du premier tour", M. Borloo souhaite que "la victoire d’Emmanuel Macron soit large".

"Nous sommes en train de tourner une page et Emmanuel Macron correspond à cette demande. (...) C’est notre dernière chance, elle est possible, elle est enthousiasmante", appuie M. Borloo, dont le soutien à M. Macron a été long à se dessiner malgré des convergences de vues.

De sources concordantes, M. Borloo et M. Macron se sont ainsi rencontrés mi-mars, sans que leur entretien n'ait de suite.

"L’entrevue entre Borloo et Macron s’est mal passée. Macron est persuadé qu’il a déjà gagné. Alors Borloo lui a dit: +tu redescends sur terre et tu me rappelleras à ce moment-là+", assurait début avril à l'AFP un responsable centriste.

Partager cet article

Dans la même thématique

Borloo s’engage « à fond » et veut « aider » Macron
3min

Politique

« C'est 50.000 euros de manque à gagner » : un an après les Jeux, ce para-sportif dénonce le départ de ses sponsors

Un an après, quel est l’héritage des Jeux olympiques et paralympiques ? Inclusion, transports, infrastructures, sponsors… pour Sofyane Mehiaoui, joueur de basket fauteuil qui a représenté la France, si l’accès à la nouvelle Adidas Arena porte de Clignancourt à Paris est un vrai bénéfice, le départ de ses sponsors révèle le manque d’engagement durable des marques auprès de parasportifs. Il témoigne dans l'émission Dialogue Citoyen, présenté par Quentin Calmet.

Le

Borloo s’engage « à fond » et veut « aider » Macron
6min

Politique

Agences de l’État, qui veut gagner des milliards ? 

La ministre des Comptes publics propose de supprimer un tiers des agences de l'État pour faire deux à trois milliards d’économies. Seulement, pour en rayer de la liste, encore faudrait-il savoir combien il en existe…Une commission d'enquête sur les missions des agences de l’État s’est plongée dans cette grande nébuleuse administrative. ARS, France Travail, OFB, CNRS, ADEME, ANCT, des agences, il y en a pour tous et partout ! Mais “faire du ménage” dans ce paysage bureaucratique touffu rapportera-t-il vraiment les milliards annoncés par le gouvernement et tant espérés par la droite ? Immersion dans les coulisses de nos politiques publiques…

Le

President Emmanuel Macron Visits the 55th Paris Air Show at Le Bourget
7min

Politique

Budget 2026 : « Emmanuel Macron a une influence, mais ce n’est pas le Président qui tient la plume »

Le chef de l’Etat reçoit lundi plusieurs ministres pour parler du budget. « Il est normal qu’il y ait un échange eu égard à l’effort de réarmement qui est nécessaire », explique l’entourage d’Emmanuel Macron. « Il laisse le gouvernement décider », souligne le macroniste François Patriat, mais le Président rappelle aussi « les principes » auxquels il tient.

Le

Bruno Retailleau public meeting at Docks 40 in Lyon.
5min

Politique

Tribune de LR sur les énergies renouvelables : « La droite essaye de construire son discours sur l’écologie dans une réaffirmation du clivage gauche/ droite »

Après la publication d’une tribune sur le financement des énergies renouvelables, le parti de Bruno Retailleau s’est retrouvé sous le feu des critiques. Pourtant, en produisant un discours sur l’opposition aux normes écologiques, LR semble revitaliser le clivage entre la gauche et la droite.

Le