Bournazel: « Ni Myriam El Khomri ni moi n’avons le soutien d’Emmanuel Macron »
Pierre-Yves Bournazel, candidat LR aux législatives à Paris, a déclaré mardi que "ni Myriam El Khomri ni moi n'avons le soutien d...

Bournazel: « Ni Myriam El Khomri ni moi n’avons le soutien d’Emmanuel Macron »

Pierre-Yves Bournazel, candidat LR aux législatives à Paris, a déclaré mardi que "ni Myriam El Khomri ni moi n'avons le soutien d...
Public Sénat

Temps de lecture :

3 min

Publié le

Pierre-Yves Bournazel, candidat LR aux législatives à Paris, a déclaré mardi que "ni Myriam El Khomri ni moi n'avons le soutien d'Emmanuel Macron", contrairement à ce qu'affirme son opposante PS qui revendique un "soutien officiel" du président de la République.

"Ni Myriam El Khomri ni moi n'avons le soutien d'Emmanuel Macron: il n'y a pas de candidat En Marche!", a affirmé sur LCP le juppéiste investi par Les Républicains mais qui se revendique de la majorité présidentielle, dans une circonscription (la 18e) où aucun candidat n'a officiellement été investi par La République en marche (REM).

Investie par le Parti socialiste, l'ex-ministre du Travail avait revendiqué lundi sur Twitter un "soutien officiel" d'Emmanuel Macron, son ancien collègue au sein du gouvernement Valls. Elle a confirmé mardi sur CNews que le chef de l'Etat lui avait "accordé son soutien de façon officielle, c'est-à-dire que j'ai l'autorisation d'inscrire sur mes documents de campagne +Avec le soutien officiel d'Emmanuel Macron+".

Elle a précisé que ce soutien était issu "de conversations privées entre lui et moi, dont je n'ai pas à faire état ici", ajoutant qu'avant même le premier tour, "le fait qu'il n'y ait pas de candidat En Marche! investi dans la 18e circonscription était une forme de soutien implicite porté par Emmanuel Macron à ma candidature".

Son adversaire, conseiller de Paris, a de son côté reçu le soutien du Premier ministre Édouard Philippe, d'abord dans une vidéo publiée par M. Bournazel sur Twitter avant le 1er tour, puis mardi matin sur franceinfo.

"Je connais Pierre-Yves depuis longtemps, j'ai travaillé avec lui dans le cadre de la primaire de la droite et du centre pour soutenir Alain Juppé et je sais que ce sera un très bon parlementaire", a déclaré M. Philippe.

"Édouard Philippe doit mettre en œuvre le programme d'Emmanuel Macron. Ce n'est pas Alain Juppé qui est président de la République. Moi, j'ai une proximité de fait avec Emmanuel Macron", a réagi Myriam El Khomri, pointant la "certaine confusion" entretenue selon elle par son adversaire "en retirant notamment son logo de ses affiches de campagne".

"Je crois qu'il y a une panique à bord chez Myriam El Khomri", a rétorqué Pierre-Yves Bournazel sur LCP. "Je suis arrivé avec 11,5 points d'avance au premier tour, ça a peut-être créé une surprise pour elle".

Dans cette circonscription du nord de Paris, Pierre-Yves Bournazel a obtenu 31,76% des voix au premier tour des législatives, devant Mme El Khomri (20,23%).

Partager cet article

Dans la même thématique

Bournazel: « Ni Myriam El Khomri ni moi n’avons le soutien d’Emmanuel Macron »
4min

Politique

Immigration : Laurent Nunez a « bon espoir que le plan 3 000 places de centres de rétention administrative aboutisse en 2029 »

A l’approche de l’examen du budget, le ministre de l’Intérieur, Laurent Nunez était auditionné par commission des lois du Sénat a présenté des crédits en hausse pour la mission sécurité et immigration de son ministère. Il en a profité pour confirmer que l’objectif 3 000 places en des centres de rétention administrative, initialement prévu pour 2027, ne sera pas tenu, comme l’avait révélé un rapport du Sénat.

Le

5min

Politique

Budget : des sénateurs souhaitent assouplir le droit des successions pour favoriser les dons aux associations

Les sénateurs Bernard Jomier et Grégory Blanc (Place Publique) ont déposé un amendement au projet de loi de finances 2026, visant à élargir la liberté des légataires dans la transmission de leur patrimoine, pour favoriser les donations aux causes d’intérêt général. De quoi permettre un débat « le plus large possible » selon les élus, dans une séquence budgétaire intense.

Le

Senat- Questions au gouvernement
11min

Politique

« Sa détermination reste totale » : de retour au Sénat, Bruno Retailleau retrouve sa « base arrière »

L’ancien ministre de l’Intérieur fait son retour au Sénat, après que les LR ont claqué la porte du gouvernement. Si certains y ont vu une sortie ratée, ses soutiens estiment au contraire que les événements lui donnent raison. Bruno Retailleau, qui se représentera aux sénatoriales de septembre 2026, se partagera entre la Haute assemblée et la présidence du parti. Il entame un tour de France et a lancé un « travail de fourmi » pour préparer le projet de 2027.

Le