Boycott des collectivités locales : Jean-Marie Bockel demande « un geste du gouvernement »

Boycott des collectivités locales : Jean-Marie Bockel demande « un geste du gouvernement »

Jean-Marie Bockel, sénateur (UC) du Haut-Rhin, réagit au micro de Sénat 360,  au boycott de la prochaine Conférence nationale des territoires par les collectivités locales. Il prône le dialogue entre le gouvernement et les représentants des collectivités locales et demande à l’exécutif de faire « un geste ».
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Les collectivités locales n’iront pas à la prochaine Conférence nationale des territoires prévue le 12 juillet prochain. Elles ont annoncé ce mardi, qu’elles boycottaient ce rendez-vous. En cause, la contractualisation, synonyme de la remise en cause de la libre administration des collectivités et la baisse des dotations.

Au micro de Public Sénat, Jean-Marie Bockel, président de la délégation aux collectivités territoriales au Sénat, tient tout d’abord à préciser qu’il sera présent, ainsi que le président du Sénat Gérard Larcher, à cette conférence nationale des Territoires, le 12 juillet ainsi qu’à la réunion de l’instance de dialogue de la Conférence nationale des territoires à Matignon demain : « Je pense que notre devoir, c’est d’être là. De ne pas (…) pratiquer la politique de la chaise vide. Cela dit, nous constatons, par rapport aux grandes associations avec lesquelles nous nous sommes en dialogue constant, un problème de méthode (…) L’État doit donner l’exemple, alors que beaucoup a déjà été demandé aux collectivités territoriales. Et les collectivités, leurs associations, sont en attente de respect, par rapport aux difficultés auxquelles elles sont confrontées (…) Si des gens aussi équilibrés que Dominique Bussereau dont la tâche n’est pas facile à la tête des départements, est solidaire d’une telle démarche, c’est que ça doit interpeller le gouvernement. »

Le sénateur (UC) du Haut-Rhin souhaite que d’ici au 12 juillet, un accord soit trouvé : « Il n’y aura pas de paix des braves, de poursuite du dialogue si à un moment donné, il n’y a pas un geste du gouvernement. »« Je n’ai pas vocation à trancher et arbitrer » prévient-il. « Je reconnais que la tâche du gouvernement n’est pas facile. Les associations représentant les communes, les départements, les régions (…) c’est extrêmement difficile. Il n’y a qu’un chemin, c’est le dialogue. »  

Et de conclure « Le boycott c’est un cri d’alarme (…) c’est un appel, ce n’est pas définitif, ce n’est pas fermé. C’est au gouvernement maintenant de prendre l’initiative, c’est au Premier ministre de reprendre l’initiative et j’espère que demain matin (…) nous entendrons des signes d’ouverture en direction de ces associations qui sont respectables. »

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