Bracelets anti-rapprochement : « Cela fait partie des urgences », souligne Marlène Schiappa

Bracelets anti-rapprochement : « Cela fait partie des urgences », souligne Marlène Schiappa

Invitée de l'émission Audition publique sur les chaînes parlementaires ce 5 octobre 2020, la ministre déléguée chargée de la Citoyenneté a assuré que la généralisation des bracelets anti-rapprochement, actuellement en phase d'expérimentation dans cinq juridictions, devait intervenir « le plus tôt possible ».
Public Sénat

Par Public Sénat

Temps de lecture :

2 min

Publié le

Elle n’est plus secrétaire d'État chargée de l'Égalité entre les femmes et les hommes et de la Lutte contre les discriminations, mais la question des violences conjugales reste dans ses compétences au ministère de l’Intérieur. D’autant plus que le sujet est une politique interministérielle, un an après le Grenelle contre les violences faites aux femmes. Invitée de l'émission Audition publique sur les chaînes parlementaires, en partenariat avec Le Figaro Live, ce 5 octobre 2020, la ministre déléguée chargée de la Citoyenneté, Marlène Schiappa, a pu s’exprimer sur le suivi de ses anciens dossiers, et notamment celui des bracelets anti-rapprochement.

Ce dispositif, qui permet de protéger les victimes de violences conjugales en maintenant à distance un conjoint ou ex-conjoint, va devenir opérationnel, grâce à un décret publié fin septembre. À ce stade, ce n’est encore qu’une expérimentation, dans cinq juridictions du pays. Selon Marlène Schiappa, cette politique est « l’une des priorités » du garde des Sceaux Éric Dupond-Moretti. Si le calendrier de la généralisation de ces bracelets dépend du ministère de la Justice, Marlène Schiappa a cependant précisé que celle-ci devait intervenir « le plus tôt possible ». « Je ne veux pas m’engager au nom du garde des Sceaux pour une date, mais je sais que ça fait partie des urgences et qu’il est à pied d’œuvre. »

Interrogée sur le nombre de bracelets dont dispose la Chancellerie actuellement – on en dénombre 1000 – la ministre s’est dite prête à en commander davantage si ce nombre se révélait insuffisant. « Ce n’est pas une question de moyens, c’est une question d’attribution (…) encore faut-il qu’ils soient attribués », a-t-elle fait remarquer.

Dans la même thématique

Rentree politique de David Lisnard.
6min

Politique

David Lisnard, « un nouveau souffle pour la droite » qui séduit certains sénateurs LR

Le président de l’Association des maires de France, David Lisnard trace son sillon vers une candidature pour la présidentielle de 2027 en inaugurant, ce mardi, le siège de son mouvement « Nouvelle Energie ». Au sein de la droite sénatoriale, ses soutiens sont dithyrambiques et espèrent qu’il aura un « rôle de premier plan » dans les années à venir.

Le

Current affairs question session with the government – Politics
6min

Politique

Affaires étrangères, affaires économiques, affaires sociales : qui sont les nouveaux présidents de commissions du Sénat ?

Le 133 sénateurs LR ont départagé, lors d’un vote à bulletin secret, les candidatures internes pour les présidences de commissions. Un « vent de dégagisme » s’est exprimé, entrainant un renouvellement. Cédric Perrin prend ainsi la suite aux affaires étrangères. Une seule femme sera à la tête d’une commission, avec Dominique Estrosi Sassonne, aux affaires économiques.

Le

IMG_20231003_140711
6min

Politique

Un « groupe d’opposition, mais d’abord de proposition » : les écologistes veulent peser sur les rapports de force au Sénat

Ce jeudi 3 octobre, quelques heures avant le choix définitif d’affiliation politique des sénateurs, le groupe écologiste, solidarité et territoires organisait sa rentrée au Palais du Luxembourg. L’occasion de détailler les principaux dossiers que les sénateurs et sénatrices écologistes comptent porter au cours de la session parlementaire.

Le