Brexit: après Merkel, Theresa May rencontre Macron mardi soir à Paris
La Première ministre britannique Theresa May rencontrera mardi Angela Merkel à Berlin le matin puis Emmanuel Macron à 18h à l...

Brexit: après Merkel, Theresa May rencontre Macron mardi soir à Paris

La Première ministre britannique Theresa May rencontrera mardi Angela Merkel à Berlin le matin puis Emmanuel Macron à 18h à l...
Public Sénat

Temps de lecture :

2 min

Publié le

Mis à jour le

La Première ministre britannique Theresa May rencontrera mardi Angela Merkel à Berlin le matin puis Emmanuel Macron à 18h à l'Elysée, à la veille d'un sommet européen qui doit se prononcer sur le report, demandé par Londres, de la date du Brexit.

Theresa May a demandé vendredi un report du Brexit jusqu'au 30 juin pour tenter de surmonter la crise politique au Royaume-Uni, le président du Conseil européen Donald Tusk suggérant de son côté un report "flexible" d'un an maximum.

La rencontre avec Emmanuel Macron, qui n'était pas prévue dans l'agenda du président français publié dimanche soir, sera "un entretien de travail dans le cadre de la préparation du Conseil européen extraordinaire relatif au Brexit qui se réunira à Bruxelles le 10 avril", a indiqué l'Elysée sans autre commentaire.

"Il y a de bonnes raisons de se parler alors que la Grande-Bretagne et l'UE à 27 se trouvent dans une situation difficile, brûlante", a relevé de son côté Steffen Seibert, le porte-parole de la chancelière allemande.

La demande de report de la dirigeante britannique a été jusqu'ici reçue avec circonspection par ses homologues européens.

En France, la présidence a jugé "un peu prématurée" la demande de report et expliqué attendre un "plan crédible" de Londres d'ici au sommet extraordinaire de l'UE consacré au Brexit du 10 avril.

Lors du sommet européen du mois de mars, Theresa May avait déjà demandé un report au 30 juin du Brexit, initialement prévu le 29 mars, ce qui lui avait été refusé, en raison de la tenue des élections européennes du 23 au 26 mai. Les 27 avaient finalement accepté un report au 12 avril.

Dans une lettre envoyée vendredi à M. Tusk, Mme May a remis sur le tapis la date du 30 juin, avec l'engagement de lancer les préparatifs pour participer aux élections européennes, auxquelles elle espère cependant pouvoir se dérober.

Elle souligne en effet qu'elle cherche toujours à obtenir un accord des députés britanniques "qui permette au Royaume-Uni de quitter l'UE avant le 23 mai et ainsi annuler (la participation du pays aux) élections européennes".

Cette demande de report est au programme des discussions prévues lundi à Dublin entre le gouvernement irlandais et le négociateur en chef de l'UE, Michel Barnier

Partager cet article

Dans la même thématique

Brexit: après Merkel, Theresa May rencontre Macron mardi soir à Paris
4min

Politique

Rencontre entre le PS et Sébastien Lecornu : « Quand on a 39 ans, je crois qu'on n'a pas intérêt à être censuré au bout de 15 jours », lance Patrick Kanner

Le nouveau Premier ministre, Sébastien Lecornu, poursuit ses concertations après sa nomination à Matignon. Il rencontrera mercredi plusieurs partis de gauche, dont le Parti socialiste. « Il aura devant lui une opposition déterminée à obtenir des victoires pour les Français », promet le président du groupe socialiste au Sénat, Patrick Kanner, ce mardi 16 septembre.

Le

Brexit: après Merkel, Theresa May rencontre Macron mardi soir à Paris
9min

Politique

Budget : l’unité entre le PS et Les Ecologistes mise à mal par les discussions avec Sébastien Lecornu ?

Au moment où vont s’engager les discussions avec le premier ministre, Marine Tondelier, patronne des Ecologistes, marque sa différence avec le PS, se prononçant déjà pour le départ de Sébastien Lecornu. « On a notre stratégie et le PS a la sienne », assume le sénateur écolo Thomas Dossus. Elle veut « être au centre de la gauche », entre LFI et le PS, mais « il ne faut pas faire de grand écart qui fasse mal aux adducteurs », met-on en garde au PS…

Le

SIPA_01212671_000009
7min

Politique

Supprimer les avantages des anciens Premiers ministres : la mesure déjà adoptée au Sénat contre l’avis du gouvernement

Pour illustrer « la rupture » promise lors de son entrée en fonction, Sébastien Lecornu a indiqué vouloir supprimer les derniers avantages « à vie » qui sont encore accordés aux anciens membres du gouvernement. Un amendement en ce sens avait été adopté en janvier dernier lors de l’examen du budget 2025. Il allait plus loin et visait aussi les avantages des anciens présidents de la République. François Bayrou n’y était pas favorable et la mesure n’avait pas survécu à la navette parlementaire.

Le