« Il faut bien qu'on trouve une porte de sortie à cette situation » analyse Adrien Quatennens, député du nord et coordinateur de la FI. « Mais il reste encore à passer l'épreuve du Parlement. Beaucoup de parlementaires britanniques considèrent que l'accord actuel est moins bon que celui négocié par Theresa May, qui avait été largement rejeté au sein du Parlement » souligne le député. Le vote par les parlementaires doit avoir lieu samedi, et s’annonce déjà très fracturé, l’opposition travailliste et le parti unioniste irlandais s’étant prononcés contre.
Une situation que n’est pas étonnante pour Adrien Quatennens, qui évoque le contenu de l’accord. « Ce qu'on voit dans les détails, c'est qu'on est en présence d'un accord qui va ressembler ni plus ni moins à un vaste accord de libre-échange, avec d'ailleurs une partie qui reste à négocier à posteriori » déplore-t-il.
Une politique qui n’est pas étonnante de la part de l’Union Européenne, estime le député. « L'UE fonctionne comme une camisole de force, qui empêche de mener d'autre politiques » accuse-t-il, déplorant le manque d’harmonie sociale et fiscale. « Peu importe pour qui vous votez, systématiquement la Banque Centrale Européenne et la commission viennent sauter à la gorge des gouvernements. »