Brexit : la politique agricole commune va-t-elle en pâtir ?
Les négociations autour de la sortie du Royaume-Uni de l’UE avancent. Invitée de Territoires d’Infos ce mercredi, la ministre des Affaires européennes se veut rassurante, notamment sur une possible baisse de l’enveloppe française dans le cadre de la politique agricole commune (PAC).

Brexit : la politique agricole commune va-t-elle en pâtir ?

Les négociations autour de la sortie du Royaume-Uni de l’UE avancent. Invitée de Territoires d’Infos ce mercredi, la ministre des Affaires européennes se veut rassurante, notamment sur une possible baisse de l’enveloppe française dans le cadre de la politique agricole commune (PAC).
Public Sénat

Par Héléna Berkaoui

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Pour la période 2014/2020, la France bénéficie d’une enveloppe de 9,1 milliards d’euros dans le cadre de la politique agricole commune (PAC). Le départ du Royaume-Uni de l’UE pourrait avoir une incidence sur ce budget. La PAC est une question sensible compte tenu de la crise du monde agricole français. Invitée de Territoires d’Infos ce mercredi, la ministre chargée des Affaires européennes se veut rassurante. « Il y aura un contributeur net de moins, le Royaume-Uni, et puis il y aura des ambitions nouvelles » développe-t-elle.

Doit-on envisager une baisse de l’enveloppe française dans le cadre de la PAC ? La ministre répond qu’il est « trop tôt » pour le savoir et qu’il faut attendre l’avancée des négociations. « Il faut qu’on remette à plat les politiques traditionnelles, pas pour les diminuer mais pour être certain de la valeur ajoutée européenne qu’elles apportent » précise-t-elle.

Elle constate que les agriculteurs ne sont pas satisfaits de la PAC actuelle, Nathalie Loiseau assure travailler à son amélioration pour être sûre d’avoir un système « efficace qui répond aux priorités qui sont les nôtres, c’est-à-dire protéger nos agriculteurs contre les crises auxquelles ils peuvent être confrontés. Les aider aussi à aller vers une transition vers une agriculture durable, respectueuse de l’environnement » précise-t-elle. Et d’ajouter que son objectif est « d’être certaine que ce que la PAC apporte est assez simple, assez rapide » contrairement au système actuel qui est « trop compliqué, trop lent. »

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