Brexit : « le No deal semble sur la table plus que jamais » affirme Jean-Yves Leconte
Plus d’un an après le référendum britannique sur le Brexit, Michel Barnier, était auditionné au Sénat. Jean-Yves Leconte nous explique le contenu de cette rencontre.

Brexit : « le No deal semble sur la table plus que jamais » affirme Jean-Yves Leconte

Plus d’un an après le référendum britannique sur le Brexit, Michel Barnier, était auditionné au Sénat. Jean-Yves Leconte nous explique le contenu de cette rencontre.
Public Sénat

Par Héléna Berkaoui

Temps de lecture :

2 min

Publié le

Mis à jour le

Au micro de Public Sénat, le sénateur des Français de l’étranger, Jean-Yves Leconte explique le contenu de la rencontre avec Michel Barnier. Le négociateur en chef de l’Union européenne sur le Brexit s’est entretenu avec les sénateurs, ce jeudi. Alors qu’un nouveau cycle de négociations sur l’avenir des relations entre le Londres et les vingt-sept débute le 14 décembre prochain au Conseil européen, il n’y a aucune certitude d’obtenir un accord. « Le no deal semble sur la table plus que jamais » confirme Jean-Yves Leconte. Vendredi dernier, Michel Barnier a demandé aux Britanniques de lui fournir d’ici deux semaines des clarifications sur les engagements financiers. Le ministre britannique chargé du Brexit a répondu qu’il ne présenterait pas de chiffres, ni de formule sur ce qu’il estime devoir à l’Union européenne.

« Le Brexit est moins important que l’avenir de l’Union européenne » 

Est-ce que le Brexit peut représenter une opportunité économique pour la France ? « Si finalement le Brexit c’est une démonstration par l’absurde qu’il faut continuer à renforcer les politiques européennes, à expliquer plus l’Europe aux citoyens, alors oui c’est une opportunité pour l’ensemble de l’Union européenne » répond le sénateur des Français de l’étranger. Néanmoins il souligne que le Royaume-Uni est un « de nos principaux pays acheteurs et nous n’avons pas du tout intérêt à ce qu’une économie aussi proche de la nôtre décline. »   

Partager cet article

Dans la même thématique

Paris: Weekly session of questions to the government at the National Assembly
9min

Politique

« C’est la survie de notre famille qui se joue » : l’union des droites avec le RN travaille les LR

Alors que Nicolas Sarkozy n’appellera pas au front républicain et que Bruno Retailleau défend l’union des droites « par les urnes », la question d’un possible rapprochement des LR avec le RN divise encore. La ligne reste au rejet de tout accord d’appareils, plusieurs parlementaires craignant pour « la survie » des LR en cas de fusion-absorption avec le RN. Mais certains sont prêts à se laisser tenter.

Le

XINHUA PHOTOS OF THE DAY
5min

Politique

[Info Public Sénat] Nicolas Sarkozy pour l’union des droites ? « Un emballement totalement disproportionné », pointe son entourage, « il n’a jamais pactisé avec le RN »

Dans son ouvrage écrit en prison, Nicolas Sarkozy affirme qu’il n’appellera pas au front républicain et soutient pour la droite le « rassemblement le plus large possible, sans exclusive ». Beaucoup y voient une défense de l’union des droites. Mais l’entourage de l’ex-chef de l’Etat dément. « Nicolas Sarkozy a toujours dit qu’il fallait parler aux électeurs du RN, mais absolument pas s’allier au parti », soutient-on.

Le

Brexit : « le No deal semble sur la table plus que jamais » affirme Jean-Yves Leconte
4min

Politique

Budget 2026 : le Sénat vote les crédits en hausse pour lutter contre l’immigration illégale

Lundi matin, le Sénat a adopté la mission « Immigration, asile et intégration » du projet de loi de finances pour 2026, avec des crédits en hausse de 80 millions par rapport à l’année dernière pour atteindre 2,16 milliards d’euros. Une enveloppe destinée à mettre en œuvre l’application du Pacte Asile et immigration, et le doublement de la capacité des centres de rétention administrative (CRA) à 3 000 places en 2029. La gauche a dénoncé le manque de moyens pour l’intégration.

Le