Brexit : le rejet du plan de sortie est « une bonne nouvelle » selon Gina Miller
Alors que l’accord de sortie de l’Union européenne, présenté mardi par Theresa May, a été rejeté par le parlement britannique, le Sénat entendait Gina Miller, femme d’affaires et pro-Remain, avant un débat au Sénat à partir de 16h15.

Brexit : le rejet du plan de sortie est « une bonne nouvelle » selon Gina Miller

Alors que l’accord de sortie de l’Union européenne, présenté mardi par Theresa May, a été rejeté par le parlement britannique, le Sénat entendait Gina Miller, femme d’affaires et pro-Remain, avant un débat au Sénat à partir de 16h15.
Public Sénat

Par Marion D'Hondt

Temps de lecture :

2 min

Publié le

Mis à jour le

Mardi, les députés britanniques ont rejeté l’accord de départ de l’Union européenne, présenté par Theresa May, à 432 voix contre 202. Dans la foulée, l’opposition a déposé une motion de censure contre l’ensemble du gouvernement.

Côté français, face à un no deal qui se précise, Édouard Philippe a présenté un « plan lié à un Brexit sans accord ». Ce plan a été voté hier, mercredi, à l’Assemblée nationale et doit être débattu cet après-midi au Sénat.

Dans ce cadre, la commission des Affaires étrangères a auditionné Gina Miller, femme d’affaires, connue pour ses positions pro-Remain et fondatrice de "End of chaos".

Gina Miller considère que « c’est une bonne nouvelle » que l’accord proposé par Theresa May se soit fracassé contre les oppositions.

Pour elle, « personne n’était favorable à cet accord, ni les pro ni les anti-Brexit. » Les raisons ? « On considérait qu’il n’y avait pas assez d’éléments pour refléter la relation spéciale Royaume-Uni - Union européenne. »

Selon Gina Miller, « Theresa May va encore revenir deux trois fois avec un accord remanié, mais il sera difficile pour elle d’obtenir un accord de sortie. » Elle privilégie « une solution politique » et prévient que, dans le cas d’un no deal, « il serait juste de donner la parole au peuple via un vote. »

Dans la suite des événements, Theresa May a jusqu’à lundi pour présenter un « plan B », concernant la sortie du Royaume de l’Union. Elle devra aussi résister à la motion de censure présentée par Jeremy Corbyn.

La date de sortie du Royaume-Uni est toujours prévue au 29 mars 2019.

Partager cet article

Dans la même thématique

Elections legislatives, premier tour dans le gard.
4min

Politique

Municipales 2026 : la parité bouscule les petites communes

La parité s’impose désormais dans les communes de moins de 1 000 habitants. À partir des élections municipales de 2026, les listes devront respecter une stricte alternance femmes-hommes, et le panachage sera interdit. Une réforme qui, entre volonté d’égalité et réalités locales, divise fortement les élus.

Le

6min

Politique

Déploiement d’un service militaire volontaire ? « Le gouvernement s’engage dans cette voie-là », selon Hélène Conway-Mouret

Les propos du chef d’Etat-major des Armées, face au congrès des maires de France, ont fait réagir la classe politique, alors qu’il a appelé les édiles à « préparer leurs populations », à un possible conflit dans quelques années. Son discours a aussi réactivé l’idée d’un déploiement d’un nouveau service volontaire par Emmanuel Macron.

Le

Brexit : le rejet du plan de sortie est « une bonne nouvelle » selon Gina Miller
6min

Politique

Budget de la Sécu : le Sénat supprime la hausse de la CSG sur le capital, fruit du compromis avec les députés PS

Comme annoncé, la majorité sénatoriale LR et centriste a supprimé la hausse de la CSG sur le capital votée par les députés, censée rapporter 2,66 milliards d’euros. « Vous défendez le capital, le profit, de manière entêtée », a dénoncé le sénateur PS, Yan Chantrel. La rapporteure, la centriste Elisabeth Doineau, a voulu en rester aux « mesures que la majorité sénatoriale avait défendues en juillet auprès de François Bayrou ».

Le