Politique
Le bureau politique de LR s’est accordé sur une suspension des ministres issus de leurs rangs ayant bravé les consignes du parti. Une décision largement validée par le bureau politique, malgré les dissensions internes au parti.
Le
Par Marion D'Hondt
Temps de lecture :
2 min
Publié le
Mis à jour le
Mardi, les députés britanniques ont rejeté l’accord de départ de l’Union européenne, présenté par Theresa May, à 432 voix contre 202. Dans la foulée, l’opposition a déposé une motion de censure contre l’ensemble du gouvernement.
Côté français, face à un no deal qui se précise, Édouard Philippe a présenté un « plan lié à un Brexit sans accord ». Ce plan a été voté hier, mercredi, à l’Assemblée nationale et doit être débattu cet après-midi au Sénat.
Dans ce cadre, la commission des Affaires étrangères a auditionné Gina Miller, femme d’affaires, connue pour ses positions pro-Remain et fondatrice de "End of chaos".
Gina Miller considère que « c’est une bonne nouvelle » que l’accord proposé par Theresa May se soit fracassé contre les oppositions.
Pour elle, « personne n’était favorable à cet accord, ni les pro ni les anti-Brexit. » Les raisons ? « On considérait qu’il n’y avait pas assez d’éléments pour refléter la relation spéciale Royaume-Uni - Union européenne. »
Selon Gina Miller, « Theresa May va encore revenir deux trois fois avec un accord remanié, mais il sera difficile pour elle d’obtenir un accord de sortie. » Elle privilégie « une solution politique » et prévient que, dans le cas d’un no deal, « il serait juste de donner la parole au peuple via un vote. »
Dans la suite des événements, Theresa May a jusqu’à lundi pour présenter un « plan B », concernant la sortie du Royaume de l’Union. Elle devra aussi résister à la motion de censure présentée par Jeremy Corbyn.
La date de sortie du Royaume-Uni est toujours prévue au 29 mars 2019.
Réforme des retraites : suspension ou simple décalage ?