Politique
Ce mercredi, Sophie Primas, porte-parole du gouvernement était l’invitée de la matinale de Public Sénat. L’ancienne sénatrice est revenue sur ses propos sur le racisme anti-Blancs prononcés dimanche sur Cnews.
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Par Public Sénat
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Londres devra "payer nécessairement les conséquences" du Brexit, a affirmé samedi à Rome le président français François Hollande, lors du sommet européen célébrant, en l'absence du Royaume-Uni, le 60e anniversaire du traité fondateur de l'Union.
"Nous ferons en sorte" que le Brexit "ne soit pas au détriment de l'Europe", a averti M. Hollande dans une déclaration à la presse.
Dans une déclaration solennelle, les dirigeants de l'UE ont renouvelé samedi à Rome leurs voeux de mariage, prononcés il y a 60 ans dans la ville éternelle.
Mais sans la Première ministre britannique Theresa May, qui a décidé de lancer la complexe procédure de séparation d'avec le bloc européen mercredi prochain en invoquant l'article 50 du Traité de Lisbonne auprès du Conseil européen (qui réunit les dirigeants des Etats membres).
"C'est dommage qu'elle ne soit pas ici", a déclaré à l'AFP un haut responsable européen sous couvert de l'anonymat.
"C'est elle qui a choisi de ne pas être là. Ce sont les Britanniques qui ont choisi une autre voie mais il faut que l'on reste dans de bonnes relations. La France est très liée au Royaume-Uni", a souligné de son côté M. Hollande.
"Nous ferons en sorte que le Royaume-Uni reste un partenaire de l'Union mais il en paiera nécessairement les conséquences", a-t-il réaffirmé.
"Il y a des choses qui ne sont pas à vendre. A savoir le marché unique et les quatre libertés (la libre circulation des biens, des personnes, des services et des capitaux)", a renchéri la chancelière allemande Angela Merkel.
Le gouvernement britannique a décidé de déclencher le 29 mars le processus historique de divorce avec l'UE, coup d'envoi de deux années de négociations complexes qui mettront un terme à plus de 40 ans d'une relation tourmentée.
Le même jour, le représentant permanent du Royaume-Uni auprès de l'UE, Tim Barrow, devrait remettre personnellement la lettre de rupture au président du Conseil européen Donald Tusk, selon des sources officielles.
Dès vendredi, M. Tusk est censé présenter une ébauche des "orientations de négociation" des 27.
Ce sont ces "orientations" que les chefs d'Etat et de gouvernement devront adopter à 27 lorsqu'ils se réuniront le 29 avril à Bruxelles pour un sommet post-Brexit.
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