Comme Clément Beaune l’avait indiqué, mardi, devant la commission des affaires européennes du Sénat, à quelques jours de l’officialisation du Brexit de nombreux sujets de désaccords sont encore sur la table entre le Royaume-Uni et l’Union européenne. En particulier celui de la pêche une question qui ne sera pas, assure-t-il, « isolée » des négociations. « S’il y a un accord, il doit comprendre évidemment un volet sur la pêche qui doit être favorable aux intérêts français ».
Un peu plus tôt dans l’hémicycle, lors des questions d’actualité au gouvernement du Sénat, la ministre de la Mer, Brigitte Girardin a également souligné que « les pêcheurs ne seront pas les oubliés, les sacrifiés. Il n’y aura pas d’accord global, s’il n’y a pas d’accord spécifique sur la pêche ».
Accord ou non, « ce ne sera pas la même situation au 1er janvier » pour les pêcheurs a reconnu le secrétaire d’Etat aux affaires Européennes. « La question de l’accès aux eaux britanniques, on sait que c’est la priorité pour les pêcheurs français. Nous y sommes extrêmement attentifs. C’est dur dans la discussion européenne. Mais nous sommes tous ensemble, les 27 (Etats membres) défendent cette position […] Nous défendons cet intérêt central des pêcheurs français que nous ne laisserons pas tomber » a-t-il ajouté.
En cette journée de deuil national en hommage à Valéry Giscard d'Estaing décédé il y a une semaine, pour Clément Beaune, l’ancien chef d’Etat « incarne une ambition européenne ». « Les hommages ont été très nombreux partout en Europe parce que Valéry Giscard d’Estaing était un immense Européen […] C’est toute l’Europe qui remercie Valéry Giscard d'Estaing ».