Brexit : « On ne peut pas vivre, ni dans le Brexit permanent, ni dans le Brexit éternel » met en garde Jean-Yves Le Drian
Jean-Yves Le Drian, ministre de l’Europe et des Affaires étrangères, s’exprime suite à la conclusion de l’accord de prolongement du Brexit, conclu cette nuit suite à un Conseil européen agité.

Brexit : « On ne peut pas vivre, ni dans le Brexit permanent, ni dans le Brexit éternel » met en garde Jean-Yves Le Drian

Jean-Yves Le Drian, ministre de l’Europe et des Affaires étrangères, s’exprime suite à la conclusion de l’accord de prolongement du Brexit, conclu cette nuit suite à un Conseil européen agité.
Public Sénat

Par Marion D'Hondt

Temps de lecture :

1 min

Publié le

Mis à jour le

À l’occasion des questions au Gouvernement, le président de la commission des affaires européennes, Jean Bizet, interpelle Jean-Yves Le Drian, sur l’accord de prolongement du Brexit. Il se dit « inquiet de l’évolution du dossier ». Pour lui, « le Royaume-Uni ne sait pas quand et comment sortir de l’Union ». Il qualifie le Brexit de « décision funeste », prise par « un peuple trompé », qui a « pris l’Europe toute entière en otage ».

Jean-Yves Le Drian insiste sur la nécessité de « ne pas vivre dans le Brexit permanent, le Brexit éternel ». Pour lui, le dernier accord respecte quatre principes : les intérêts de l’Union, le vote britannique, la clarté du processus et l’unité des 27. Il donne également des garanties : la coopération loyale, l’avancement des dossiers postérieurs au Brexit, l’échéance avant l’entrée en fonction de la nouvelle Commission et l’engagement à organiser des élections européennes. En l’absence d’élections, le 23 mai, le Brexit sans accord sera acté. Le 1er juin, un « Conseil européen de vérification » viendra s’assurer que le Royaume-Uni a tenu ses engagements.

Partager cet article

Dans la même thématique

Brexit : « On ne peut pas vivre, ni dans le Brexit permanent, ni dans le Brexit éternel » met en garde Jean-Yves Le Drian
3min

Politique

Budget : « Une loi spéciale ne peut pas faire office d’un budget », prévient Amélie de Montchalin

L’examen du projet de loi de financement de la Sécurité sociale se poursuit au Sénat avant un vote prévu demain dans l’après-midi. Invitée de la matinale de Public Sénat, la ministre de l’Action et des Comptes publics, Amélie de Montchalin a rappelé qu’il n’y a pas « d’alternatives au compromis parlementaire » et s’est montrée réticente quant à l’usage d’une loi spéciale pour faire adopter le budget.

Le

8min

Politique

Budget 2026 : une loi spéciale pour sortir de l’impasse ? « Une solution qui permet uniquement de retarder le problème »

La navette parlementaire continue, et le calendrier budgétaire, lui, se resserre. Le rejet du budget par les députés ce week-end laisse peu d’espoir à un accord sur les lois de finances et de financement de la sécurité sociale de voir le jour dans les temps. De quoi contraindre le gouvernement à plancher sur un projet de loi spéciale, faute de recours au 49-3 et aux ordonnances, une solution pour le moins temporaire.

Le