Brice Hortefeux visé par une enquête pour détournement de biens publics
L'ancien ministre de l'Intérieur, Brice Hortefeux, en poste lors du quinquennat de Nicolas Sarkozy, est visé par une enquête...

Brice Hortefeux visé par une enquête pour détournement de biens publics

L'ancien ministre de l'Intérieur, Brice Hortefeux, en poste lors du quinquennat de Nicolas Sarkozy, est visé par une enquête...
Public Sénat

Temps de lecture :

2 min

Publié le

Mis à jour le

L'ancien ministre de l'Intérieur, Brice Hortefeux, en poste lors du quinquennat de Nicolas Sarkozy, est visé par une enquête préliminaire pour détournement de biens publics par une personne dépositaire de l'autorité publique, a indiqué mardi une source judiciaire.

L'enquête a été confiée à la Brigade de répression de la délinquance économique de la police judiciaire de Paris, a ajouté cette source, confirmant une information de TF1 et LCI.

Elle survient à la suite d'une plainte déposée par l'association anti-corruption Anticor concernant l'utilisation faite par M. Hortefeux des moyens de sécurité mis à sa disposition par le Service de la protection (SDLP) de la police nationale.

Anticor avait décidé de saisir la justice après des informations publiées par Le Point. Selon l'hebdomadaire, un agent détaché auprès de Brice Hortefeux a déclaré en septembre 387 heures de travail, le double du temps normalement effectué.

Il aurait affirmé avoir conduit, outre l'ancien ministre, plusieurs membres de sa famille dont sa mère et son épouse, alors qu'il n'est censé servir que M. Hortefeux.

Dans un communiqué diffusé sur son compte Twitter, Brice Hortefeux déclare apprendre "avec stupéfaction l'ouverture d'une procédure par le parquet de Paris" à la suite de ce qu'il qualifie d'"écho inexact" publié dans le Point.

"Par souci de vérité", il ajoute avoir adressé "dès le 4 décembre" au procureur de Paris François Molins "une correspondance apportant toutes explications utiles permettant de démentir des informations erronées et des allégations infodées".

"C'est très bien qu'une enquête soit ouverte pour préciser les missions du service de protection des personnalités. Dans le cas de M. Hortefeux, c'est symbolique car il s'était engagé à recadrer l'utilisation de ce service lorsqu'il était ministre, après un rapport critique de la cour des comptes", a réagi auprès de l'AFP Jean-Christophe Picard, président d'Anticor.

Partager cet article

Dans la même thématique

Elections legislatives, premier tour dans le gard.
4min

Politique

Municipales 2026 : la parité bouscule les petites communes

La parité s’impose désormais dans les communes de moins de 1 000 habitants. À partir des élections municipales de 2026, les listes devront respecter une stricte alternance femmes-hommes, et le panachage sera interdit. Une réforme qui, entre volonté d’égalité et réalités locales, divise fortement les élus.

Le

6min

Politique

Déploiement d’un service militaire volontaire ? « Le gouvernement s’engage dans cette voie-là », selon Hélène Conway-Mouret

Les propos du chef d’Etat-major des Armées, face au congrès des maires de France, ont fait réagir la classe politique, alors qu’il a appelé les édiles à « préparer leurs populations », à un possible conflit dans quelques années. Son discours a aussi réactivé l’idée d’un déploiement d’un nouveau service volontaire par Emmanuel Macron.

Le

Brice Hortefeux visé par une enquête pour détournement de biens publics
6min

Politique

Budget de la Sécu : le Sénat supprime la hausse de la CSG sur le capital, fruit du compromis avec les députés PS

Comme annoncé, la majorité sénatoriale LR et centriste a supprimé la hausse de la CSG sur le capital votée par les députés, censée rapporter 2,66 milliards d’euros. « Vous défendez le capital, le profit, de manière entêtée », a dénoncé le sénateur PS, Yan Chantrel. La rapporteure, la centriste Elisabeth Doineau, a voulu en rester aux « mesures que la majorité sénatoriale avait défendues en juillet auprès de François Bayrou ».

Le