Brigitte Bardot a appelé mardi "ceux qui aiment les animaux" à ne pas voter pour Emmanuel Macron, auquel elle reproche son parti pris en faveur des chasseurs et des éleveurs, et "un manque total d'empathie que prouve la froideur de son regard bleu acier".
Dans un communiqué diffusé sur son compte Twitter, l'ancienne actrice qui avait déjà interpellé les politiques avec véhémence en février contre la "cruauté" dans les cirques, les abattoirs et les élevages, affirme que "le projet que porte Monsieur Macron pour les animaux est mortifère, scandaleux, désespérant".
"J'invite ceux qui aiment et respectent les animaux à ne pas voter Macron!", demande-t-elle.
"Alors que les scandales se multiplient, il prend le parti des éleveurs et des chasseurs contre les associations de défense des animaux qui luttent avec difficulté face aux lobbies qui semblent avoir tout pouvoir sur ce candidat", affirme Mme Bardot, qui à 82 ans, vit recluse à Saint-Tropez.
L'actrice française Brigitte Bardot pose pour un "joue contre joue", le 17 mai 1957, avec sa dernière trouvaille Esope, un âne auquel elle apporte des friandises entre deux prises de vue de "La Parisienne" au studio Victorines de Nice.
AFP/Archives
"Le mépris qu'il affiche devant la souffrance animale résume son manque total d'empathie que prouve la froideur de son regard bleu acier", assène-t-elle à propos de l'ex-ministre de l’Économie, qui s'était notamment déclaré favorable à la réouverture des chasses présidentielles s'il accédait à l’Élysée.
Propulsé par les scandales nés de la diffusion de vidéos tournées dans des abattoirs et à la mobilisation des associations, le sujet de la condition animale, souvent loin des enjeux électoraux, s'est davantage invité dans les programmes des candidats à la présidentielle cette année.
La fondation Brigitte Bardot fait partie des signataires d'un "manifeste" destiné à faire entrer le bien-être animal dans la campagne.
Ce document, adopté par 26 organisations, dont la SPA, le Fonds international pour la protection des animaux, L214 ou Peta, exhorte les candidats à prendre position sur 30 propositions: interdiction de l'écornage, de la castration à vif et du gavage, transport limité, étourdissement avant la mise à mort pour les animaux d'élevage, lutte contre l'expérimentation animale, abolition des corridas, réforme de la chasse...
C’est l'un des Belges les plus connus de la scène humoristique francophone. Passé par France Inter, il officie désormais à RTL. Comment un humoriste est-il passé d’un public à l’autre ? Comment faire indifféremment rire un public de droite et de gauche ? Cette semaine, Alex Vizorek est l’invité de Rebecca Fitoussi dans l’émission Un monde, un regard.
« Un discours ferme et rassembleur ». Pour la députée centriste du groupe Renew, Fabienne Keller, les propos tenus par Ursula von der Leyen sont « absolument essentiels en ce moment historique où nous sommes en tension maximum avec Vladimir Poutine ». La présidente de l’exécutif européen a en effet annoncé une esquisse de nouvelles sanctions contre la Russie. Dans ce contexte, l’eurodéputée française estime que « la défense que l’on n’a pas voulue dans les années 50, s’impose à nous » désormais. « C’est un peu tard mais elle commence à réagir » Concernant le conflit israélo-palestinien, l’eurodéputé espagnol Javier Moreno Sanchez espère que qu’Ursula von der Leyen ira plus loin dans la condamnation des actes commis par l’Etat hébreu. « Ce que nous lui demandons, c’est qu’elle agisse avec la même fermeté dans les deux guerres qu’on a à nos portes ». A la surprise générale, la présidente de la Commission a annoncé vouloir suspendre une partie de l’accord d’association entre l’Union européenne et Israël, mais pour le social-démocrate, c’est l’ensemble de ce texte qui doit remis en cause. Mais pour l’eurodéputé espagnol, l’urgence est de ne pas revenir sur les grands textes des précédentes mandatures de la Commission. Qu’il s’agisse du pacte migratoire ou des mesures écologiques, « il ne faut pas qu’Ursula von der Leyen démonte les propositions qu’elle a faites (…) on ne savait pas que la droite traditionnelle pro-européenne allait jouer avec l’extrême droite ». « Ce n’est pas une Europe sociale, mais une Europe militariste » Le groupe des Conservateurs et réformistes est nettement plus critique vis-à-vis du grand oral de la présidente de la commission. L’élu roumain Gheorghe Piperea souhaite la démission de la commissaire allemande. En juillet, il faisait déjà partie de ceux qui avait voté une motion de censure à l’encontre de cette dernière. Pour cet eurodéputé conservateur l’Union européenne nourrirait le conflit ukrainien en multipliant ses aides, notamment militaires. Ce député a par ailleurs dénoncé l’accord commercial conclu « sur un terrain de golf en Ecosse » entre Ursula von der Leyen et Donald Trump, le qualifiant « d’échec ». Retrouver l’intégralité de l’émission en intégralité ici
« Je saisis par courrier le premier ministre pour qu’une action au sommet de l’Etat soit engagée dans les plus brefs délais auprès des instances européennes », annonce à publicsenat.fr le président de la délégation aux entreprises du Sénat, le sénateur LR Olivier Rietmann, alors qu’un salarié malade pendant ses vacances pourra reporter ses congés, selon une décision de la Cour de cassation.
Tout juste nommé à Matignon et entre deux mouvements sociaux, Sébastien Lecornu a entamé des consultations avec les syndicats. Mais la marge de manœuvre de ce proche du chef de l’Etat s’annonce plus que réduite.