Brigitte Klinkert : « Je ne veux pas entendre parler d’une génération sacrifiée »

Brigitte Klinkert : « Je ne veux pas entendre parler d’une génération sacrifiée »

Brigitte Klinkert était l’invitée politique de l’émission « Bonjour Chez Vous ! » ce mardi 8 septembre. La Ministre déléguée chargée de l'Insertion est largement revenue sur le plan de relance pour les jeunes. Elle souligne le caractère massif de l’enveloppe globale de ce plan : 6,5 milliards d’euros. Son objectif affiché : un jeune, un emploi. L’ancienne présidente du conseil départemental du Haut-Rhin a également été interrogée sur la Collectivité européenne d’Alsace qui sera mise en place le 1er janvier prochain. Selon elle, c’est une naissance attendue qui ne donnera pas lieu à une guerre des chefs car c’est le fruit d’une co-construction entre les élus alsaciens et le gouvernement. Elle était au micro d’Oriane Mancini.
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Par Noémie Metton

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Plan de relance pour les jeunes : « Le plan de relance pour les jeunes c'est 6,5 milliards d’euros, l'enveloppe globale. C'est juste énorme, c'est un plan massif. Nous voulons trouver une solution adaptée à chaque jeune ». « Nous avons demandé beaucoup de sacrifices aux jeunes durant la crise sanitaire. C'est vrai que je ne veux pas entendre parler d'une génération sacrifiée. Ce n'est pas entendable pour la ministre déléguée à l'Insertion » « Ce qui est important pour nous aujourd'hui c'est que de 16 à 18 ans, les jeunes poursuivent une formation. Une formation ça ne veut pas dire forcément l'école mais il y a d'autres formations, notamment l'apprentissage »

Égalité des chances : « Il faut donner à tous les jeunes les mêmes possibilités de réussir dans la vie. Il y a tous les ans environs 80 000 jeunes sans qualification. Notre objectif c'est aucun jeune sans emploi ni sans formation »

Territoires zéro chômeur : « C'est une expérimentation qui est appelée à être développée. Ce sera l'un des objets de discussion la semaine prochaine à l'Assemblée nationale »

Collectivité européenne d’Alsace : « Le 1er janvier prochain c'est surtout la naissance de la collectivité européenne d'Alsace qui est une naissance attendue. Tous les Alsaciens s'en réjouissent car c'est une co-construction entre les élus alsaciens et le gouvernement ». « L'engagement que nous avons pris c'est que cette collectivité soit encore plus proche que ne le sont encore aujourd'hui les départements » « Le siège ne doit pas être un sujet. Édouard Philippe l'avait dit : ce sont aux élus alsaciens, le moment venu, de décider du siège donc c'est à la nouvelle assemblée » « Il n'y a pas de guerre des chefs. Nous avons réussi ce projet collectivement, nous continuerons à le mettre en route collectivement et je suis sûre que ce sera une grande réussite au bénéfice des Alsaciens »

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