Elle a fait la couverture de dizaines de magazines, elle s'est assise au premier rang des meetings de son époux, un statut officiel lui est...
Brigitte Macron, l’ex-prof devient première dame
Elle a fait la couverture de dizaines de magazines, elle s'est assise au premier rang des meetings de son époux, un statut officiel lui est...
Par Marie DHUMIERES
Temps de lecture :
4 min
Publié le
Elle a fait la couverture de dizaines de magazines, elle s'est assise au premier rang des meetings de son époux, un statut officiel lui est promis. Brigitte Macron, l'ex-professeur de théâtre du plus jeune président de la République, intrigue le public.
L'histoire atypique de son couple - Brigitte Macron a 24 ans de plus que son mari- suscite les interrogations. Quand elle rencontre Emmanuel Macron au début des années 90, Brigitte Auzière, est mariée, ses enfants adolescents.
La rencontre s'est faite lors d'un atelier de théâtre qu'elle anime alors au lycée jésuite de La Providence, à Amiens: la professeur de français de 39 ans est "totalement subjuguée" par l'intelligence du lycéen de 15 ans.
Quand les rumeurs sur leur relation commencent à circuler dans la capitale picarde, l'affaire passe mal. Mais elle tient bon. "Quand je décide quelque chose, je le fais", raconte-t-elle dans "La stratégie du météore", un documentaire consacré à son mari.
En 2006, elle divorce du banquier André Louis Auzière et épouse l'année suivante Emmanuel Macron au Touquet, la station balnéaire picarde où elle a hérité une maison de ses parents.
Elle le rejoint à Paris, où elle enseigne au lycée jésuite Saint-Louis de Gonzague.
Carré blond à la Mireille Darc, "Bibi", souvent en pantalon slim et talons aiguille, sait que cette différence d'âge fait jaser et inspire nombre de caricatures plus ou moins ordurières.
Brigitte Macron
AFP
Celle qui a aujourd'hui 64 ans préfère s'en moquer: "Il faut qu'Emmanuel soit élu cette année, sinon vous imaginez ma tête dans cinq ans!"
Emmanuel et Brigitte, c'est un couple "fusionnel", disent beaucoup. "Complice plutôt", dit l'animateur Stéphane Bern, qui l'a "entendue dix fois dire +Je ne suis pas d'accord avec Emmanuel+".
Mais d'autres s'étonnent: "Quand on aime quelqu'un, on n'a pas besoin de surjouer", dit un ami, pour qui "ce couple est une énigme".
Brigitte, "toujours présente et encore davantage, sans laquelle je ne serais pas moi" : au soir du premier tour de la présidentielle Emmanuel Macron la remercie et l'embrasse, après être monté sur scène avec elle, main dans la main.
Au soir du second tour le 7 mai elle retient difficilement ses larmes d'émotion quand, sa main serrant étroitement celle du nouveau président, elle monte sur l'estrade devant la pyramide du Louvre, entourée de toute la famille.
- "Pas une bringueuse" -
Comme lui, Brigitte Macron est née à Amiens, dans une famille de notables, propriétaire d'une célèbre pâtisserie: "Trogneux, c'est les macarons, c'est une famille importante".
Souriante, chaleureuse, positive - on ne l'a "jamais entendue dire du mal de quelqu'un", "je ne connais pas une personne qui ne soit pas tombée sous son charme", assurent des proches.
Brigitte (g) et Emmanuel Macron, le 22 avril 2017 au Touquet
AFP/Archives
Grégoire Campion l'a rencontrée sur la plage au Touquet il y a "plus de 40 ans" - ils étaient voisins de cabine de plage. Brigitte jeune, "c'était pas une bringueuse", elle était "très instruite", dit celui qui est devenu un fervent soutien de son mari.
Elle revient encore régulièrement au Touquet pour des week-ends en famille. De son premier mariage, elle a trois enfants devenus ingénieur, cardiologue et avocate, très impliqués dans la campagne d'Emmanuel Macron, et sept petits-enfants.
Comme Stéphane Bern, de nombreux "people" dînent aujourd'hui à la table des Macron: Pierre Arditi, Marc-Olivier Fogiel, Line Renaud, Philippe Besson. On prête à cette amatrice de littérature et de théâtre d'avoir introduit son mari au monde de la culture à Paris.
Mais celle qui a appelé Carla Bruni-Sarkozy pour lui demander des conseils sur la gestion de son image "n'aime pas les projecteurs", assure François Patriat, sénateur ex-PS et macroniste de la première heure.
Difficile à croire quand on a vu Brigitte Macron en maillot de bain, en couverture de Paris Match, sur une des nombreuses photos "volées" d'un couple qui n'hésite pas à se mettre en scène.
Son omniprésence, à Bercy quand il était ministre puis en campagne, a fait grincer des dents, mais elle était incontournable. "S'il ne la voit pas pendant une heure, il l'appelle", raconte M. Patriat.
Alors que le Sénat s’apprête à démarrer l’examen du projet de loi de financement de la Sécurité Sociale, le patron des députés de droite, Laurent Wauquiez était reçu à la réunion de groupe des sénateurs LR pour passer le relais. L’occasion de s’exprimer d’une seule voix sur la position que compte défendre la droite sur les deux lois de finances, quitte à rendre un accord en commission mixte paritaire quasi impossible et faire resurgir la piste d’un recours au 49.3.
Dans le cadre de l’examen du budget de la Sécu, les sénateurs écologistes veulent créer un droit d’accise sur la vente du produit stupéfiant. « Ça légalise le cannabis en réalité », explique le sénateur Thomas Dossus. De quoi rapporter près de « 3 milliards d’euros à l’Etat » et « assécher les réseaux ».
À la veille du coup d’envoi des débats en séance publique sur le projet de loi de financement de la Sécurité sociale, les rapporteurs de la majorité sénatoriale veulent se montrer intraitables sur le retour des principales mesures d’économies et la disparition des mesures les plus coûteuses, comme la suspension de la réforme des retraites.
Le maire d’Orléans, Serge Grouard, ne croit pas au nouvel acte de décentralisation, tel qu’annoncé par Sébastien Lecornu. L’élu divers droite voit même « une provocation » dans les propos du premier ministre, dénonçant en réalité « un grand mouvement de recentralisation ».