Bruno Le Maire semble écarter une candidature à la présidence de l’Eurogroupe
Le ministre français des Finances Bruno Le Maire, cité parmi les éventuels successeurs de Jeroen Dijsselbloem à la tête de l...

Bruno Le Maire semble écarter une candidature à la présidence de l’Eurogroupe

Le ministre français des Finances Bruno Le Maire, cité parmi les éventuels successeurs de Jeroen Dijsselbloem à la tête de l...
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Le ministre français des Finances Bruno Le Maire, cité parmi les éventuels successeurs de Jeroen Dijsselbloem à la tête de l'Eurogroupe, a semblé écarter cette éventualité mercredi, estimant avoir déjà assez à faire en France.

"Comme vous le savez, je suis ministre des Finances mais aussi de l'Economie. Je suis chargé de la transformation de l'économie française (...) et de sa compétitivité", a-t-il déclaré lors d'une rencontre avec la presse à Berlin.

"Cela est déjà une très lourde charge", a-t-il souligné, alors qu'il était interrogé sur son intérêt de remplacer le Néerlandais à la tête du forum européen des grands argentiers de la zone euro.

La course à la succession de M. Dijssebloem, dont le mandat à la tête de l'Eurogroupe s'achève en janvier, a déjà commencé.

Le profil du prochain président à ce poste clé très convoité sera crucial dans la recherche d'un compromis sur les sujets qui divisent les Européens.

"Je suis profondément convaincu que tous ensemble nous parviendrons à trouver l'homme de la situation, ou la femme de la situation pour cette présidence", a dit M. Le Maire.

Le Portugais Mario Centeno, le Slovaque Peter Kazimir, "intéressé" selon le tweet d'un de ses conseillers, le Luxembourgeois Pierre Gramegna, la Lettonne Dana Reizniece-Ozola, ainsi que M. Le Maire font partie des noms évoqués.

Jeroen Dijsselbloem est contraint de laisser la place après la débâcle de son Parti travailliste aux dernières élections néerlandaises. Son successeur sera élu le 4 décembre, pour un mandat de 2 ans et demi.

M. Le Maire a rencontré mercredi des responsables politiques allemands des partis conservateur, libéral et écologiste, en pleine consultation pour former un gouvernement inédit dans le pays.

L'objectif de sa visite était de promouvoir les projets de réformes de la zone euro exposés par le chef de l'Etat français Emmanuel Macron.

Il a notamment rencontré Christian Lindner, le président du parti libéral (FDP), connu pour son scepticisme face notamment à l'idée française de créer un budget de la zone euro dans lequel il voit une tentative rampante de mutualiser la dette dans la région.

Ce fut "une très belle rencontre", a déclaré M. Le Maire. Même si les deux hommes ne sont pas d'accord sur tout, les difficultés "ne sont pas insurmontables", a-t-il estimé.

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