Bruno Le Roux, à l’Intérieur, « poursuivra » les « actions engagées »
Bruno Le Roux, nouveau ministre de l'Intérieur, a déclaré mardi, lors de la passation de pouvoirs avec Bernard Cazeneuve, qu'il...

Bruno Le Roux, à l’Intérieur, « poursuivra » les « actions engagées »

Bruno Le Roux, nouveau ministre de l'Intérieur, a déclaré mardi, lors de la passation de pouvoirs avec Bernard Cazeneuve, qu'il...
Public Sénat

Temps de lecture :

3 min

Publié le

Mis à jour le

Bruno Le Roux, nouveau ministre de l'Intérieur, a déclaré mardi, lors de la passation de pouvoirs avec Bernard Cazeneuve, qu'il poursuivra "avec sa sensibilité d'élu" les "actions engagées".

"Pour réussir, il faut de la pondération, de l'humilité" et "le sens de l’État", a indiqué le ministre dans la cour de l'hôtel Beauvau qui abrite le ministère de l'Intérieur. "Je poursuivrai, avec ma sensibilité, celle d'un élu de Seine-Saint-Denis, les actions engagées", a ajouté l'ancien maire d'Epinay-sur-Seine, dans ce département qu'il a cité comme référence de son expérience.

Le nouveau ministre devait effectuer son premier déplacement dès ce mardi soir, d'abord à la Préfecture de police de Paris, puis à Cergy-Pontoise (Val-d'Oise) où il se rendra à la Direction départementale de la sécurité publique (DDSP), puis au Groupement de gendarmerie et enfin au Service départemental d'incendie et de secours, a annoncé le ministère dans un communiqué.

Peu avant le discours de M. Le Roux, le nouveau Premier ministre, visiblement ému et applaudi longuement par les directeurs et les personnels de son ancien ministère, a rendu à ces derniers un vibrant hommage. Ils ont "la passion de l’État", le "servent avec loyauté" et "ont la reconnaissance de la Nation".

M. Cazeneuve a évoqué les attentats, ces "moments extrêmement douloureux" qui ont "affecté nos compatriotes". "Dans ces moments, a-t-il dit, les policiers et les gendarmes sont en première ligne" et face "à la violence qui monte (...) en raison de l'uniforme qu'ils portent" sont en outre des "cibles".

"N'hésitez pas à défendre" ces "héros de la République", a conseillé l'ancien ministre de l'Intérieur "car ce sont de grands serviteurs de l’État".

"Il y a deux catégories d'hommes politiques", a aussi dit M. Cazeneuve "ceux qui pensent qu'ils peuvent être utiles, ceux qui pensent être indispensables". "Ceux dont on a retenu le nom sont ceux qui se sont effacés (...) par passion et amour de l’État", a-t-il ajouté en guise d'autoportrait inhabituel dans sa bouche.

"Cette maison que j'ai aimée par dessus tout" est composée "d'hommes et de femmes dévoués (...) j'ai été heureux malgré les épreuves", a-t-il conclu en quittant la place Beauvau sous de nouveaux applaudissements, s'attardant brièvement pour remercier l'assistance une main sur le cœur, un bouquet de fleurs dans l'autre.

Partager cet article

Dans la même thématique

SIPA_01228800_000048
6min

Politique

Congrès LR : la droite tente d’éviter la division et prépare l’après Bayrou 

Le vote de confiance demandé par François Bayrou agite la rentrée politique des Républicains réunis à Port-Marly dans les Yvelines. La droite se prépare à négocier les termes de sa participation à un futur gouvernement. Ce scrutin surprise attendu lundi fait également réapparaître des lignes de fractures au sein des Républicains, malgré la large victoire de Bruno Retailleau en mai dernier, élu président du parti face à Laurent Wauquiez.  

Le

Clairefontaine: Celebration of French Training Model’s 50 Years
8min

Politique

A Lyon, avec le soutien Laurent Wauquiez, Jean-Michel Aulas marque-t-il vraiment des points ?

L’ancien président de l’Olympique Lyonnais, quasi-candidat aux municipales à Lyon, reçoit le soutien des LR, avec Laurent Wauquiez. « La candidature Aulas est en train de marquer des points », selon le sénateur LR Etienne Blanc. « Il faudra qu’il muscle un peu son jeu, il n’est pas au niveau », raille le sénateur des Ecologistes, Thomas Dossus.

Le

SIPA_01222969_000002
8min

Politique

Vote de confiance : quel est le bilan de François Bayrou à Matignon ?

Malgré la surexposition médiatique de ces derniers jours où François Bayrou a tant bien que mal défendu son budget et son choix surprenant de demander en amont aux députés un vote de confiance, le sort du Premier ministre semble scellé. Ses dix mois à Matignon ont été marqués par une propension à s’appuyer sur des propositions de loi, de longues conférences de presse sur le danger de la dette publique, l’échec d’une amélioration de la réforme des retraites et la polémique Bétharram.

Le