Bruno Retailleau sur la gestion de la crise : «Certaines choses n’ont pas bien fonctionné. Il faudra en tirer les leçons»
Etat d’urgence sanitaire, rôle du Parlement, utilisation de la chloroquine, enseignements à tirer de cette crise, Bruno Retailleau, le sénateur de la Vendée et Président du groupe LR répond auxquestions d’Oriane Mancini.

Bruno Retailleau sur la gestion de la crise : «Certaines choses n’ont pas bien fonctionné. Il faudra en tirer les leçons»

Etat d’urgence sanitaire, rôle du Parlement, utilisation de la chloroquine, enseignements à tirer de cette crise, Bruno Retailleau, le sénateur de la Vendée et Président du groupe LR répond auxquestions d’Oriane Mancini.
Public Sénat

Temps de lecture :

2 min

Publié le

Mis à jour le

Sur l’Etat d’urgence sanitaire :

« Notre ligne c’est à la fois la bienveillance et la vigilance. Nous ne voulons pas entraver l’action du gouvernement et cet état d’urgence doit entrer en vigueur le plus rapidement possible. Mais le Parlement doit continuer à contrôler l’action du gouvernement. Ce régime d’état d’urgence ne sera pas un régime permanent et toute décision réglementaire pourra par exemple être contestée devant le tribunal administratif.»

Le confinement :

« Il faut durcir le confinement et l’exécutif doit prendre ses responsabilités. Je pense qu’Emmanuel Macron n’a pas voulu brusquer les français mais il faut aller plus loin et il faut décentraliser pour plus d’efficacité. Les collectivité ont un rôle à jouer dans cette crise. Dans certains territoires où il n’est pas bien respecté, il faut instaurer un couvre-feu. »

La gestion de la crise :

« Certaines choses n’ont pas bien fonctionné. Il faudra en tirer les leçons et le Sénat mettra en place une commission d’enquête à l’issue de cette crise. On a le sentiment d’avoir un coup de retard sur le confinement, sur l’approvisionnement en masques, sur le dépistage… Sur le traitement, je pense qu’il faut avec des précautions et en milieu hospitalier tester la chloroquine sur les malades. »

Les conséquences économiques :

«  Il faut absolument soutenir l’appareil productif de notre pays et ce quoiqu’il en coûte. L’Etat doit aider les entreprises et il doit le faire avec des consignes claires et là encore en décentralisant. On va s’en remettre mais nous serons ruinés. Il faudra se retrousser les manches ensemble pour parvenir à bâtir une nouvelle prospérité. Plusieurs ruptures sont à envisager mais en matière de mondialisation nous sommes allés beaucoup trop loin. »

Pendant toute la période du confinement, retrouvez chaque jour de semaine à midi notre interview politique, en ligne sur publicsenat.fr et notre chaîne YouTube.

Partager cet article

Dans la même thématique

MANIFESTATION BLOQUONS TOUT
9min

Politique

La taxe Zucman plébiscitée par 86 % des Français : « Il se passe un truc massif et transpartisan dans le pays »

Un sondage Ifop, commandé par le PS, montre que la taxe Zucman sur les ultrariches est soutenue jusque dans les rangs des sympathisants LR, à 89 %, et Renaissance, à 92 %. Une victoire idéologique pour la gauche, plus habituée aux défaites ces dernières années ? « Ce sondage montre que les efforts doivent être mieux répartis », selon Frédéric Dabi de l’Ifop, et reflète surtout « un malaise dans le pays ».

Le

SIPA_01215443_000022
8min

Politique

Nouveau gouvernement : Les Républicains tiraillés entre « rupture » et maintien au pouvoir

Dans l’expectative en attendant la fin des consultations de Sébastien Lecornu, Les Républicains voudraient prolonger leur bail au gouvernement et ont posé leurs conditions. Des conditions pour la plupart antinomiques avec celles des socialistes actuellement au centre de l’attention du Premier ministre. De quoi apporter de l’eau au moulin de Laurent Wauquiez qui entend toujours être l’incarnation de la « rupture » avec le pouvoir macroniste.

Le