Budget 2026 : François-Xavier Bellamy dénonce une « alliance de surenchère fiscale » entre le RN et la gauche 

Invité de la matinale de Public Sénat, François-Xavier Bellamy a regretté le renforcement des recettes votées par les députés lors de l’examen du budget à l’Assemblée nationale. Il dénonce notamment une alliance entre la gauche et le RN sur les sujets fiscaux.
Henri Clavier

Temps de lecture :

2 min

Publié le

Mis à jour le

 « Ce qui se joue aujourd’hui à l’Assemblée nationale, c’est la résistance désespérée de nos collègues républicains contre la folie fiscale », estime le député européen François-Xavier Bellamy (LR). Pour l’ancienne tête de liste aux européennes, les groupes LR font face à une guérilla parlementaire dans l’hémicycle de l’Assemblée nationale où de nouvelles recettes ont été votées par les députés. Un nouvel impôt sur les bénéfices des multinationales, la hausse de la taxation sur le rachat d’actions ou encore une défiscalisation des heures supplémentaires ont notamment été adoptés. 

François-Xavier Bellamy opposé à la « folie fiscale » 

« Toute la France devrait se demander aujourd’hui comment on baisse les impôts, c’est la seule question qui compte », juge pourtant François-Xavier Bellamy qui déplore les choix des députés en faveur d’une augmentation des prélèvements obligatoires. L’eurodéputé dénonce une « alliance de surenchère fiscale » entre le RN et la gauche dans l’hémicycle. 

Alors que le Premier ministre a renoncé à l’utilisation du 49.3, des alliances changeantes ont pu apparaître en fonction des votes, le RN a par exemple soutenu un amendement de LFI créant un impôt sur les bénéfices des multinationales tandis que le RN et la droite se sont opposés à la création de la taxe Zucman. A l’inverse, l’une des mesures d’économie voulue par le gouvernement, le gel du barème de l’impôt sur le revenu, a été rejetée grâce au vote conjoint des députés LR et insoumis. « Il faut qu’un budget soit voté, mais pas n’importe lequel », résume François-Xavier Bellamy alors que la première partie du texte aura de grandes chances d’être rejetée lors de la reprise de l’examen du budget à l’Assemblée nationale.

Partager cet article

Dans la même thématique

Budget 2026 : François-Xavier Bellamy dénonce une « alliance de surenchère fiscale » entre le RN et la gauche 
3min

Politique

Airbnb permet « payer les études de mes enfants », se défend cette propriétaire de Cagnes-sur-Mer

La France fait la part belle à Airbnb. La plateforme d’hébergement est désormais présente dans 80% des communes de l’hexagone. Une inflation des locations de courte durée qui a un impact direct sur la crise du logement. Dans certaines villes, le marché est saturé et le prix des loyers n’a jamais été aussi élevé. Mais pour certains propriétaires qui mettent leur bien en location, c’est aussi un revenu d’appoint utile pour entretenir leur patrimoine comme en témoigne Elodie Fakhfakh, face à trois sénatrices dans l’émission Dialogue Citoyen, présentée par Quentin Calmet.

Le

Documentaire Churchill chef de guerre de Peter Bardelhe
3min

Politique

Et si Winston Churchill était le grand perdant de la victoire des alliés en 1945 ?

L’Histoire a retenu de Winston Churchill un héros triomphant au balcon de Buckingham Palace après la capitulation des nazis. Mais proclamer le signe de la victoire avec la main ne suffit pas, encore faut-il en récupérer les bénéfices. A l’issue de la Seconde Guerre mondiale, la Grande-Bretagne a vu son influence dégringoler. Malgré les efforts du Vieux lion, les deux superpuissances, américaine et soviétique, ont imposé un agenda politique au détriment des intérêts britanniques. Le réalisateur Peter Bardelhe a fait le pari d’expliquer cette partie de poker diplomatique entre les vainqueurs de 1945 dans un documentaire Churchill, chef de guerre diffusé sur Public Sénat.

Le

Paris: Gerard Larcher elu President du Senat
3min

Politique

Échec de la CMP sur le budget : Gérard Larcher dénonce le « manque de considération » de Sébastien Lecornu à l’égard du Sénat

Le gouvernement et la majorité sénatoriale se renvoient la responsabilité de l’échec de la commission mixte paritaire (CMP) sur le projet de loi de finances 2026. Gérard Larcher répond à Sébastien Lecornu en défendant la position du Sénat pendant l’examen du budget et en dénonçant « le manque de considération » et « les mots excessifs » du Premier ministre.

Le