Budget : Christine Lavarde déplore « un problème, un peu une haine entre Gérald Darmanin et son ancien parti »

Budget : Christine Lavarde déplore « un problème, un peu une haine entre Gérald Darmanin et son ancien parti »

Christine Lavarde, sénatrice LR des Hauts-de-Seine, était l’invitée de Territoire Sénat ce lundi 26 novembre. La sénatrice revient sur « l’affaire du tweet » de Gérald Darmanin, qui a agité l’hémicycle vendredi et a entraîné une suspension de séance. Les sénateurs ont finalement accepté de reprendre les débats aujourd’hui à 14h30.
Public Sénat

Par Marion D'Hondt

Temps de lecture :

2 min

Publié le

Mis à jour le

Interrogée ce matin sur le conflit qui agite les sénateurs Les Républicains et le ministre de l'Action et des Comptes publics Gérald Darmanin, Christine Lavarde considère qu’il y a « un problème de forme » dans la façon dont les choses ont été menées. Elle regrette que « le ministre, qui n’était pas en séance, dégaine un tweet qui n’était pas conforme à ce que l’on avait entendu lors des Questions d’actualité au gouvernement. » (cf. notre article sur le sujet)

À la question d’une éventuelle tension entre le gouvernement et la chambre haute, elle renvoie le ministre à ses responsabilités : « Ce n’est pas le gouvernement qui traite le Sénat avec dédain, mais un certain ministre qui traite le Sénat avec dédain. » Elle reproche au ministre de s’exprimer sans prendre la peine de défendre son projet de loi devant les sénateurs. Elle félicite à ce sujet Olivier Dussopt, le Secrétaire d'État présent, qui, lui, « se colle au banc. »

La sénatrice s’interroge sur l’existence d’un « problème Darmanin », tandis qu’elle constate « un peu une haine entre Gérald Darmanin et son ancien parti. » L’ancien maire de Tourcoing, qui a rejoint La République en marche en novembre, est critique sur l’action de ses anciens collègues, considérant que « tout ce que fait la majorité Les Républicains au Sénat est mauvais ». La reprise de l’examen du budget est prévue à 14h30.

Dans la même thématique

SIPA_01203049_000067
6min

Politique

Narcotrafic : que contient la proposition de loi en passe d’être adoptée définitivement ?

Après un accord entre députés et sénateurs en commission mixte paritaire, la proposition de loi, d’origine sénatoriale, visant à sortir la France du piège du narcotrafic, va être adoptée définitivement par la chambre haute. « DEA à la française », statut du repenti, nouveau parquet national… Le texte contient de nouveaux dispositifs pour que la France ne bascule pas vers un « narco-Etat ».

Le

Budget : Christine Lavarde déplore « un problème, un peu une haine entre Gérald Darmanin et son ancien parti »
3min

Politique

Meurtre dans une mosquée du Gard : Manuel Bompard dénonce « la manière que Bruno Retailleau a d'alimenter une forme d'obsession contre les musulmans »

Après le meurtre d’un homme à la mosquée de La Grand-Combe (Gard), vendredi, « la piste de l'acte antimusulman et islamophobe est privilégiée », a indiqué le procureur de la république d’Alès, sans écarter d’autres hypothèses. « Dans ce contexte, les personnes en France de confession musulmane ont peur », s’inquiète ce lundi Manuel Bompard, invité de la matinale de Public Sénat. Le coordinateur national de La France insoumise, qui a participé à rassemblement à Marseille en hommage à la victime, dénonce aussi « la manière que Bruno Retailleau a d'alimenter en permanence (...) une forme d'obsession contre les musulmans en France ».

Le

Vinci Autoroutes augmentation du prix des peages
3min

Politique

Profits des sociétés d'autoroutes : « Le Sénat avait vu juste »

Les chiffres d’affaires des quatre principales sociétés d'autoroutes s'envolent et donnent raison aux prévisions de la commission d'enquête du Sénat de 2020.  Presque vingt ans après la privatisation des autoroutes françaises, les actionnaires encaissent des surprofits colossaux. Dans un contexte d'économies drastiques, des sommes pareilles font tâche. 

Le

PARIS,  Retirement protest demanding the payment of pension benefits
5min

Politique

Abattement fiscal des retraités : les sénateurs peu favorables à sa suppression

5 milliards d’euros. C’est la somme que le gouvernement espère économiser s’il venait à supprimer l'abattement fiscal sur les retraités. Il y a quelques jours, la ministre des Comptes publics a évoqué cette piste pour participer à l’effort de 40 milliards d’euros, estimé nécessaire pour réduire la dette.

Le