« Si les responsables politiques qui sont au Parlement sont inquiets, plutôt que de commenter leur inquiétude, qu’ils s’occupent de bâtir des compromis pour le pays qu’ils aiment », a déclaré le chef de l’Etat sur RTL.
Les responsables politiques à l’Assemblée « ont une responsabilité : soit de bâtir des coalitions comme le font nos voisins allemands, comme font d’autres voisins, soit de trouver des compromis pour que les textes puissent être votés », a-t-il insisté en répétant que « ce n’était pas la responsabilité du président de la République ».
Ne voulant pas « faire de la politique-fiction », il a refusé de dire s’il envisageait une dissolution de l’Assemblée si celle-ci ne votait pas de budget à la fin de l’année.
Il a par ailleurs assuré que « notre pays est beaucoup plus fort que beaucoup de gens veulent le dire ».
« Il est fort militairement parce qu’on a fait des investissements, qu’on a l’armée la plus efficace d’Europe. Il est fort diplomatiquement, la France est écoutée partout en Europe, en Afrique, en Asie. Elle est beaucoup plus forte qu’on ne le dit économiquement. Regardez les derniers chiffres, la moitié de la croissance de la zone euro, c’est la France », a-t-il plaidé.
La croissance du PIB au troisième trimestre a atteint + 0,2 % par rapport au trimestre précédent, avec une accélération à + 0,5 % en France selon Eurostat, l’office des statistiques de l’UE.
« Nous devons simplement continuer d’avancer en étant capables de trouver des accords. C’est cet apprentissage qu’on est en train de faire », a-t-il conclu refusant « une alternative qui serait « y’a qu’à… ou on est foutu. »
(Avec AFP)