Budget: L’Assemblée rejette une hausse de l’aide au développement
L'Assemblée nationale a rejeté des amendements visant à allouer des fonds supplémentaires à l'aide au développement, privilégiant...

Budget: L’Assemblée rejette une hausse de l’aide au développement

L'Assemblée nationale a rejeté des amendements visant à allouer des fonds supplémentaires à l'aide au développement, privilégiant...
Public Sénat

Temps de lecture :

2 min

Publié le

Mis à jour le

L'Assemblée nationale a rejeté des amendements visant à allouer des fonds supplémentaires à l'aide au développement, privilégiant de rester sur les objectifs du gouvernement alors que des élus d'opposition souhaitaient aller plus loin.

Le projet de loi de finances 2019 alloue près de trois milliards d'euros pour l'aide publique au développement, soit 130 millions de plus que cette année, une hausse saluée par les ONG qui attendent toutefois plus. Emmanuel Macron s'est engagé à porter à 0,55% du RNB l'aide publique de la France, d'ici 2022.

Le PLF 2019 a supprimé la part de 270 millions d'euros affectée à l’Agence française de développement (AFD) en la redirigeant vers le budget général de l'Etat pour financer directement l'aide publique au développement (APD).

Mansour Kamardine (LR) et Bertrand Pancher (Libertés et territoires) ont proposé en vain d'affecter 100% de la taxe sur les transactions financières (TTF) à l’aide publique au développement, au lieu des 50% prévus par le texte.

L’augmentation des crédits de la mission "Aide publique au développement" dans le projet de loi de finances pour 2019 "se limite à 130 millions d’euros, soit l’équivalent des annulations de crédits sur la mission APD décidées à l’automne 2017", a noté M. Kamardine à l'initiative d'un amendement cosigné par une vingtaine de députés, dont la socialiste Ericka Bareigts et l'élu MoDem Max Mathiasin.

M. Pancher a lui souligné que l'aide de France était "trop faible" en la matière, estimant que l'objectif du chef de l'état pour 2022 ne serait pas atteint à ce rythme. "Il n'y a pas assez", a estimé pour sa part le communiste Jean-Paul Lecoq en relayant une demande de plusieurs ONG luttant contre la pauvreté comme One et Oxfam.

Après le rejet de ces propositions, l'ONG One en France a regretté sur Twitter "une occasion manquée de dégager plus d'argent pour la lutte contre l’extrême pauvreté".

Dans la même thématique

NMR
8min

Politique

Nicolas Mayer-Rossignol et ses amis promettent de « changer radicalement le PS »

A deux semaines du vote des militants, le maire de Rouen, Nicolas Mayer-Rossignol, qui ambitionne de détrôner Olivier Faure de la tête du PS, a présenté avec sa « dream team » les « 100 premier jours » de son action, s’il remporte le congrès du parti. Avec une ambition : ne pas être « une gauche fantasmée », explique François Kalfon, mais plutôt « une gauche qui veut traiter les problèmes du réel ».

Le

Ukraine Kiev Western Leaders summit
4min

Politique

Emmanuel Macron sur TF1 : 83% des Français souhaitent entendre le chef de l'Etat sur la dette et les finances publiques

Ce mardi, TF1 Info publie un sondage réalisé par l’Ifop, sur les attentes des Français avant le grand rendez-vous donné par Emmanuel Macron ce soir. Si tous les regards sont tournés vers un potentiel référendum, les sondés s’intéressent en particulier à l’état des finances publiques, de l’insécurité en France, ou encore de la situation des services publics.

Le

SIPA_01192365_000063
6min

Politique

Nouvelle-Calédonie : un an après les émeutes, Manuel Valls attendu au Sénat pour faire un point sur l’avenir institutionnel

Un an après les émeutes en Nouvelle-Calédonie, l’avenir institutionnel de l’Archipel s’inscrit en pointillé après l’échec des négociations la semaine dernière entre indépendantistes et non-indépendantistes sous l’égide de Manuel Valls. Le ministre des Outre-mer rendra compte de la situation au Sénat mercredi 21 mai, auprès du « groupe de contact » mis en place par Gérard Larcher.

Le