Budget : « L’opposition ne sert à rien » regrette Valérie Rabault
L’Assemblée nationale est en train d’examiner le projet de loi de finances, et contrairement à l’année dernière, les députés socialistes n’ont pas présenté de « contre-budget » cette année. La raison est simple pour Valérie Rabault : « On ne sert à rien » 

Budget : « L’opposition ne sert à rien » regrette Valérie Rabault

L’Assemblée nationale est en train d’examiner le projet de loi de finances, et contrairement à l’année dernière, les députés socialistes n’ont pas présenté de « contre-budget » cette année. La raison est simple pour Valérie Rabault : « On ne sert à rien » 
Public Sénat

Par Public Sénat

Temps de lecture :

2 min

Publié le

Mis à jour le

Invitée de l’émission Bonjour Chez vous, la présidente du groupe socialiste de l’Assemblée nationale Valérie Rabault, est revenue sur l’examen du budget 2020, en cours à l’Assemblée nationale. La députée PS a d’abord reconnu que le projet de loi de finances allait permettre aux classes moyennes de payer moins d’impôts. « Il est effectif que 5 milliards (de baisse d’impôts) ça commence à représenter quelque chose ». « En revanche, vous avez 22 millions de foyers qui n’en verront pas la couleur. Pas un seul euro de pouvoir d’achat pour eux, tout simplement parce qu’ils ne payent pas d’impôts sur le revenu » a-t-elle déploré.

Contrairement à l’année dernière, les députés socialistes n’ont pas présenté de « contre-budget », cette année Valérie Rabault a décidé de ne pas le faire. « On ne sert à rien, c’est désespérant. C’est une séquence qui est très longue et qui ne sert rien. La députée socialiste prend exemple de la proposition de loi pour la lutte contre les violences faites aux femmes du député LR, Aurélien Pradié, votée par le groupe PS. « Il fallait qu’il y ait 5 millions d’euros débloqués dans le budget de la Justice. À votre avis, est-ce qu’ils y sont ? La réponse est non » a-t-elle regretté.

Partager cet article

Dans la même thématique

Budget : « L’opposition ne sert à rien » regrette Valérie Rabault
2min

Politique

« Accepter de perdre nos enfants » : « Nous devons écouter » le chef d’état-major des Armées, soutient Gérard Larcher

Au congrès des maires de France, le président du Sénat, Gérard Larcher a apporté son soutien au général Fabien Mandon. Mercredi devant les élus, le chef d’état-major des Armées a suscité la polémique en considérant que la France allait devoir « accepter de perdre ses enfants » dans la perspective d’un conflit prochain avec la Russie.

Le

Budget : « L’opposition ne sert à rien » regrette Valérie Rabault
4min

Politique

VIDEO. Risque de guerre avec la Russie : la France doit « accepter de perdre ses enfants », prévient le chef d’état-major des Armées, Fabien Mandon

Devant le congrès des maires, le chef d’état-major des Armées, Fabien Mandon, a affirmé qu’en cas de guerre avec la Russie, on devait « accepter de nous faire mal pour protéger ce que l’on est ». Autrement dit, accepter la mort de soldats et la nécessité « de souffrir économiquement parce que les priorités iront à de la production défense ». Dans cette optique, il estime que les maires ont « un rôle majeur » pour relayer le message.

Le