Budget : « le tournant libéral l’emporte sur bien d’autres préoccupations » estime le sénateur PS Patrick Kanner.
L’ancien ministre des Sports était l’invité de Territoires d’Infos ce matin. Il a jugé durement le budget 2018 présenté hier par le gouvernement.

Budget : « le tournant libéral l’emporte sur bien d’autres préoccupations » estime le sénateur PS Patrick Kanner.

L’ancien ministre des Sports était l’invité de Territoires d’Infos ce matin. Il a jugé durement le budget 2018 présenté hier par le gouvernement.
Public Sénat

Par Héléna Berkaoui

Temps de lecture :

1 min

Publié le

Mis à jour le

«Je pense que le tournant libéral l’emporte sur bien d’autres préoccupations.»  Le sénateur PS du Nord reproche au gouvernement de vouloir « diminuer d’un peu plus de 3 milliards d’euros l’ISF qui devient l’IFI  - l’impôt sur la fortune immobilière – tout en exonérant les yachts.»

Pour Partick Kanner la hausse de la CSG « va impacter beaucoup de retraités » et « le pouvoir d’achat va être amputé » par cette même hausse. Les choix du gouvernement «posent problème y compris dans la répartition des priorités budgétaires » déclare-t-il.

Sur la réduction du budget des Sports, Patrick Kanner se montre plus virulent. « C’est une bêtise politique » assène-t-il.

Le sénateur du Nord escompte voir ce texte amendé. «J’espère qu’au Sénat et à l’Assemblée nationale nous serons en capacité de pouvoir faire évoluer certains aspects. »

Partager cet article

Dans la même thématique

Budget : « le tournant libéral l’emporte sur bien d’autres préoccupations » estime le sénateur PS Patrick Kanner.
11min

Politique

Budget : début de l’examen au Sénat, qui se voit en « véritable lanceur d’alerte des dégâts budgétaires »

Après le rejet du texte par les députés, les sénateurs examinent à leur tour le budget 2026, marqué par le contexte d’instabilité politique. La majorité sénatoriale de droite et du centre entend aider les entreprises et les collectivités, tout en diminuant les budgets de plusieurs ministères pour renforcer les économies. Le ministre de l’Economie, Roland Lescure, se dit « persuadé qu’un compromis » reste encore « possible », malgré les antagonismes.

Le