Politique
Deux semaines après la mobilisation du 18 septembre, l’intersyndicale tente de mobiliser pour une nouvelle journée de contestation contre les orientations budgétaires. Néanmoins, le nombre de participants devrait être en recul.
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Par Public Sénat
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« Il faut aussi se tourner du côté de la politique budgétaire et des réformes structurelles » estime Pierre Moscovici à quelques jours des prévisions économiques européennes. « En termes de politique budgétaire, il faut éviter de relâcher les efforts, notamment dans un pays comme la France qui a encore une dette publique élevée » explique-t-il.
Eviter de relâcher les efforts, et améliorer le budget sans creuser la dette : des recommandations qui ont été entendues par le gouvernement, mais jugées difficiles à mettre en place après une année de révolte sociale. « Il ne m'a pas échappé qu'en France il y avait eu un mouvement social d'une très grande sériosité » analyse Pierre Moscovici, « et que des mesures avaient été jugées nécessaires par l'exécutif. Quand il y a une telle révolte, qui exprime une telle insatisfaction, il faut y répondre. »
L’Union Européenne a donc demandé des « clarifications » sur le budget présenté par la France. « La place de la France c'est d'être leader en matière de finances publiques » estime Pierre Moscovici. « L'effort de fond, l'effort structurel, c’est important qu'il redevienne positif. Nous avons échangé avec le gouvernement français, il n'y a pas de drame du tout, ce n’est pas un budget qui a été rejeté, critiqué à l'excès » précise-t-il.
Interrogé sur la difficulté de réduire les dépenses publiques dans un contexte difficile, le commissaire européen n’y voit pas d’obstacles majeurs : « C'est un budget sur lequel nous demandons des clarifications. […] Je pense qu'il n'y a pas de contradiction entre faire des mesures sociales et réduire la dette ».
L'intégrale du 1er octobre 2025