Bug de Parcoursup : « Je demande une enquête interne » déclare le président de l’Université Panthéon-Sorbonne
Invité de l’émission « On va plus loin, Georges Haddad, président de l’Université Paris 1 Panthéon-Sorbonne, revient sur le dispositif de Parcoursup, après un bug qui aurait concerné 67 000 étudiants.  

Bug de Parcoursup : « Je demande une enquête interne » déclare le président de l’Université Panthéon-Sorbonne

Invité de l’émission « On va plus loin, Georges Haddad, président de l’Université Paris 1 Panthéon-Sorbonne, revient sur le dispositif de Parcoursup, après un bug qui aurait concerné 67 000 étudiants.  
Public Sénat

Temps de lecture :

2 min

Publié le

Mis à jour le

Des candidats inscrits à Parcoursup, ont été induits en erreur après avoir reçu une réponse favorable d’admission. Parcoursup, mis en place l’année dernière faisait l’objet déjà de nombreuses critiques avant cet épisode.  

Sur le plateau d’ « On va plus loin », Georges Haddad, président de l’Université Paris 1 Panthéon-Sorbonne, explique sa position vis-à-vis de ce dispositif : « La procédure est d’abord très nouvelle. Elle nous est tombée dessus brutalement l’année dernière (…) Cela a plus ou moins bien marché la première fois. Les étudiants ont attendu jusqu’à la fin août, voire début septembre pour avoir des réponses. C’est inacceptable. » Et de poursuivre :

« J’attendais, pour une deuxième année, un fonctionnement meilleur. Ce n’est pas le cas dans de nombreuses situations. Chez nous à Paris 1 Panthéon-Sorbonne, tout va bien jusqu’à présent. Nous avons 120 000 demandes pour 7 000 places. Vous imaginez ce que ça représente comme travail pour les personnels, pour les enseignants, pour les jurys, qui doivent étudier au cas par cas, tous les dossiers. C’est un changement de paradigme. »

Le président de l’Université Panthéon-Sorbonne souhaite savoir ce qu’il s’est passé  : « Je demande une enquête interne. Ce n’est pas pour condamner. Mais pour ne pas reproduire cela l’année prochaine. »

D’après « Les Échos » le bug de Parcoursup aurait touché 67 000 étudiants. Ce que conteste la ministre de l’Enseignement supérieur, Frédérique Vidal, pour qui il est « impossible » pour le moment de connaître le chiffre exact.

« 67 000 c’est trop, pour moi. Si le chiffre est vraiment de 67 000, c’est 67 000 jeunes, plus leurs familles, dans la désespérance » déclare Georges Haddad, tout en estimant qu’« il n’y a pas [eu]volonté de les malmener » : « Ce n’est pas intentionnel ».

 

Vous pouvez voir et revoir cet entretien, en intégralité :

OVPL-Entretien avec Georges Haddad président de l’Université Panthéon-Sorbonne
07:57

Partager cet article

Dans la même thématique

Bug de Parcoursup : « Je demande une enquête interne » déclare le président de l’Université Panthéon-Sorbonne
3min

Politique

Programmation énergétique : le Sénat acte la relance du nucléaire

Le Sénat a adopté en deuxième lecture l’article de proposition de loi de programmation énergétique entérinant la relance du nucléaire. L’objectif de construction de six puis huit EPR2 est ainsi inscrit dans la version adoptée par le Sénat, tout comme la composition « majoritairement » nucléaire du mix électrique français à horizon 2050.

Le

FRA : Assemblee : Quatre Colonnes
5min

Politique

Décès d’Olivier Marleix : « Nous sommes tous sidérés », confie Gérard Larcher

La mort brutale d’Olivier Marleix, ancien président du groupe Les Républicains à l’Assemblée nationale, a plongé le monde politique sous le choc. Ce mardi 8 juillet, de nombreux hommages lui ont été rendus au Parlement. Au Sénat, la réunion de groupe des Républicains s’est ouverte dans une atmosphère de recueillement.

Le

Bug de Parcoursup : « Je demande une enquête interne » déclare le président de l’Université Panthéon-Sorbonne
7min

Politique

Budget 2026 : ce que proposent les sénateurs avant les annonces de François Bayrou

Les groupes du socle commun du Sénat contribuent à la réflexion, en mettant sur la table quelques « pistes » d’économies pour un total de 25 milliards d’euros, dont une année blanche, même si le principe fait débat. Pour le centriste Hervé Marseille, il faut « toucher les grandes fortunes, car il faut des signaux », notamment envers le PS, qui veut plus de « justice fiscale ».

Le