Interrogé au micro de Public Sénat, le président de l’Assemblée des départements de France, Dominique Bussereau, après avoir été très critique sur le discours du Premier ministre le matin même, s’est montré plus satisfait après celui du Président de la République : « Nous avons eu un certain nombre de réponses ». Et d’ajouter : « Moi, je suis content d’un discours décentralisateur et girondin (…) Nous on pose depuis longtemps le principe du girondin, de la décentralisation, de l’expérimentation, la liberté… ça, ça nous va bien. On verra après quel est le contenu ».
Toutefois, Dominique Bussereau tempère : « Il y a encore plein de choses à régler (…) On a le problème des mineurs étrangers et isolés, non accompagnés, qui n’a pas été évoqué par le président mais qui est pour nous un problème de plus en plus grave (…) Et puis sur les allocations individuelles de solidarité (AIS), le RSA, l’APA, l’appréciation de compensation du handicap, le président a ouvert deux pistes : la recentralisation ou la piste d’inventer un nouveau système de compensation (…) On va maintenant y travailler. On a déjà l’habitude d’y travailler entre nous. On avait commencé un travail pas inintéressant avec Manuel Valls. On n’a pas été loin d’aboutir. Et donc on va travailler dans cette direction avec l’Etat (…) entre maintenant et le printemps prochain (…) en essayant d’obtenir que les présidents des départements, quelque soit leur sensibilité politique, [se mettent] d’accord sur une position commune. »