Bussereau « content » du discours « décentralisateur et girondin » d’Emmanuel Macron
Dominique Bussereau, président de l’Assemblée des départements de France, a réagi favorablement au discours d’Emmanuel Macron lors de la Conférence des territoires, qui s’est déroulée au Sénat.

Bussereau « content » du discours « décentralisateur et girondin » d’Emmanuel Macron

Dominique Bussereau, président de l’Assemblée des départements de France, a réagi favorablement au discours d’Emmanuel Macron lors de la Conférence des territoires, qui s’est déroulée au Sénat.
Public Sénat

Par Public Sénat

Temps de lecture :

2 min

Publié le

Mis à jour le

Interrogé au micro de Public Sénat, le président de l’Assemblée des départements de France, Dominique Bussereau, après avoir été très critique sur le discours du Premier ministre le matin même, s’est montré plus satisfait après celui du Président de la République : « Nous avons eu un certain nombre de réponses ». Et d’ajouter : « Moi, je suis content d’un discours décentralisateur et girondin (…) Nous on pose depuis longtemps le principe du girondin, de la décentralisation, de l’expérimentation, la liberté… ça, ça nous va bien. On verra après quel est le contenu ».

Toutefois, Dominique Bussereau tempère : « Il y a encore plein de choses à régler (…) On a le problème des mineurs étrangers et isolés, non accompagnés, qui n’a pas été évoqué par le président mais qui est pour nous un problème de plus en plus grave (…) Et puis sur les allocations individuelles de solidarité (AIS), le RSA, l’APA, l’appréciation de compensation du handicap, le président a ouvert deux pistes : la recentralisation ou la piste d’inventer un nouveau système de compensation (…) On va maintenant y travailler. On a déjà l’habitude d’y travailler entre nous. On avait commencé un travail pas inintéressant avec Manuel Valls. On n’a pas été loin d’aboutir. Et donc on va travailler dans cette direction avec l’Etat (…) entre maintenant et le printemps prochain (…) en essayant d’obtenir que les présidents des départements, quelque soit leur sensibilité politique, [se mettent] d’accord sur une position commune. »

Partager cet article

Dans la même thématique

2min

Politique

Violences sexuelles : Aurore Bergé souhaite imposer un casier judiciaire vierge pour les professionnels au contact d’enfants

Porté par la ministre déléguée chargée de l’Egalité femmes-hommes, un projet de loi-cadre sur les violences faites aux femmes et aux enfants a été remis hier à Emmanuel Macron et Sébastien Lecornu. Parmi les 53 mesures, Aurore Bergé prône un casier judiciaire vierge pour tout professionnel travaillant avec des mineurs, et met l’accent sur un meilleur encadrement du dépôt de plaintes.

Le

Bussereau « content » du discours « décentralisateur et girondin » d’Emmanuel Macron
3min

Politique

Budget : « Une loi spéciale ne peut pas faire office d’un budget », prévient Amélie de Montchalin

L’examen du projet de loi de financement de la Sécurité sociale se poursuit au Sénat avant un vote prévu demain dans l’après-midi. Invitée de la matinale de Public Sénat, la ministre de l’Action et des Comptes publics, Amélie de Montchalin a rappelé qu’il n’y a pas « d’alternatives au compromis parlementaire » et s’est montrée réticente quant à l’usage d’une loi spéciale pour faire adopter le budget.

Le

8min

Politique

Budget 2026 : une loi spéciale pour sortir de l’impasse ? « Une solution qui permet uniquement de retarder le problème »

La navette parlementaire continue, et le calendrier budgétaire, lui, se resserre. Le rejet du budget par les députés ce week-end laisse peu d’espoir à un accord sur les lois de finances et de financement de la sécurité sociale de voir le jour dans les temps. De quoi contraindre le gouvernement à plancher sur un projet de loi spéciale, faute de recours au 49-3 et aux ordonnances, une solution pour le moins temporaire.

Le